"C'est très clair dans ma tête. Après, je m'épanouis complètement dans ma "deuxième vie", dans la création, la peinture, la mode, etc. Le fait de m'éclater autant dans cette vie-là fait que je ne me pose pas la question du tennis. C'est impossible de retrouver la poussée d'adrénaline que j'ai ressentie quand j'ai servi pour le titre à Wimbledon. Quand j'ai arrêté, je savais ce que je quittais. J'ai mis un mouchoir dessus. Ce serait une quête de l'impossible. Sinon, je serais éternellement frustrée et ça finirait par me ronger. En revanche, quand j'ai besoin d'un petit remontant, je me remets la finale de Wimbledon. Et c'est reparti !"