Meilleur joueur.

Sa brillante victoire face à Toulon (34 - 17), Castres la doit en grande partie à Geoffrey Palis, étincelant durant 80 minutes (19 points, en marquant un essai, quatre transformations et deux pénalités). L'arrière au gabarit imposant (1,90 m, 90 kg) est doté d'une excellente vision du jeu et d'une belle qualité de finition, au pied comme à la main (il a été formé au poste d'ailier).
Il a fait preuve de toutes ses qualités ce samedi, en marquant plus de points à lui seul que l'armada du RCT (Goromaru, Mermoz, Mitchell, Nonu et Bastareaud, entre autres). L'une de ses relances est à l'origine du premier essai, et il s'est retrouvé à la conclusion du troisième, histoire de faire couler Toulon par tous les moyens possibles. Son 6 sur 7 au pied montre qu'il est une option plus que crédible pour buter, n'en déplaise à Kockott et Urdapilleta.

Meilleure équipe.

Jusqu'à samedi, La Rochelle était la seule équipe à avoir marqué des points à chaque journée (victoires, nuls, bonus offensifs et défensifs). Mais c'était avant de se rendre à Chaban-Delmas, pour y défier une équipe de l'UBB certes privée d'éléments majeurs (Serin, Goujon et Poirot), mais toujours aussi joueuse, dans le sillage d'Ashley-Cooper, de Lionel Beauxis et de Julien Rey.
Les partenaires du vétéran Jean-Baptiste Poux (37 ans, 42 sélections), qui s'est d'ailleurs offert un essai, ont été impressionnants de calme et de sérénité face à la deuxième meilleure attaque du championnat. Intraitables en défense, ils ont dû attendre l'heure de jeu pour tuer les visiteurs (6-0 à la pause, 12-0 à 20 minutes de la fin, 26-0 au terme de la rencontre).
Une véritable démonstration de patience, de rigueur défensive (première fois de la saison qu'une équipe ne marque aucun point), et de maturité de la part des Girondins, qui s'emparent ainsi de la place de dauphin de Clermont au classement.

Meilleur match.

Comme à Clermont il y a quelques semaines, Grenoble était loin d'avoir la faveur des pronostics pour son déplacement sur la pelouse du Racing. Mais, comme à Clermont il y a quelques semaines, les Isérois ont encore su profiter des absences de marque dans les rangs adverses (Machenaud, Chat et Le Roux) pour livrer une remarquable performance, et passer tout près d'un gros coup.
Au terme d'un match épique (7 essais, 53 points marqués), le Racing l'a emporté de justesse (29-24), laissant de nouveau Grenoble avec ses regrets.
En première période, les cadres du "Métro" ont montré la voie (essais de Nyanga et Szarzewski, transformés par Hart), mais Wisniewski, décidément inépuisable, ne s'est pas démonté, transformant l'essai d'Alexandre avant de passer une pénalité. 14-10 à la pause, rien n'était joué.
Au retour des vestiaires, un essai de Bouchet (transformé par Wisniewski, s'il y avait besoin de le préciser) donnait l'avantage au FCG, qui n'allait pas le garder longtemps. En l'espace de 15 minutes, Dambielle transformait des essais de Van der Merwe et de Chavancy, et la réduction du score de Farrell (+ une conversion de Bosch) n'y changerait rien.
Une précieuse victoire pour les Franciliens (29-24), qui reviennent ainsi aux portes du Top 6, et une nouvelle défaite cruelle pour les visiteurs, qui restent derniers du championnat.

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