Innatendue en début de saison, cette finale s'annonce belle entre deux équipes qui veulent marquer l'histoire de leur club.

 

Un première sans saveur ... Avec le coup de folie Kockott

Refroidis par le protocole, les 30 acteurs du match le commencent doucement. Le RCT prend le jeu à son compte mais ne parvient pas à casser la ligne défensive castraise. Les fautes de mains, les en-avants ou les mauvaix choix empêchent ainsi les Toulonnais d'avancer. Il faut une nouvelle fois compter sur Johnny Wilkinson pour ouvrir le score (7ème minute). Peu d'actions tranchantes en cette première mi-temps. Déjà boteur à la quatorzième minute (3-3), le demi de mêlée Rory Kockott qui aime le petit coté des regroupements choisit ainsi ce coté fermé pour s'en aller seul sous les perches et marquer le premier essai du match qu'il transforme aussitôt : 3-10 sur la sirène.

 

Il était temps de jouer … Trop tard

Le RCT n'y est pas. Clairement, les hommes de Bernard Laporte ne sont pas au rendez-vous, ce problème est symbolisé par Wilkinson, pourtant l'homme qui emmène habituellement son équipe vers la victoire. Il faut attendre une pénalité de Sir Johnny pour revoir les Toulonnais lever la tête et avancer, s'appuyant depuis le début du match sur le monstrueux Mathieu Bastareaud. Dans la continuité Mourad Boudjellal peut respirer, ses hommes avancent et reviennent jusqu'à un point de leurs adversaires (9-10). Il est encore temps d'y croire et d'inverser la tendance. C'est à ce moment que la casquette de joueur à surveiller change de tête coté Castrais, Kockott laissant sa place de buteur à Tales. En deux minutes, celui-ci profite de carrences défensives adverses pour droper deux fois et marquer les six points, afin de respirer et de s'offrir définitivement le titre (9-16). Un dernier essai d'Ermitage n'y change rien, le Castres olympique l'emporte et devient champion de France .. 20 ans après par 14 à 19.

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