Si je vous dis 19 et 20 ans, vous me dites ? Ce sont les derniers titres en ligues des champions et coupe d'Italie pour les Bianconeri. Si la coupe nationale est plus considérée comme un bonus plus qu'un réel objectif, la ligue des champions est une compétition qui tient à coeur mais le constat est là : la dernière finale date de 2003. On ne va pas réexpliquer les faits historiques noirs du club, mais il revient petit à petit dans cette compétition. Pourquoi pas cette année ? Elle n'est surement pas la plus forte, mais la Vielle Dame est l'outsider qui doit être pris le plus au sérieux. Analyse des forces et des faiblesse.


Un grand effectif et collectif

La force de la Juve cette saison, encore plus que les autres, c'est la profondeur de banc. Souvent les cadres de l'équipe ont été mis au repos, ce qui permet de jouer sur toutes les compétitions. Seuls Marchisio et Bonucci sont très peu souvent remplacés.
Prenons un exemple :
En demi finale retour de la Coupe d'Italie, les Turinois qui avaient perdu 2-1 a domicile au match aller, sont repartis qualifié avec une victoire 3-0. Jusque là, ce n'est pas la victoire qui est impressionnante, même si mettre 3-0 à la Fiorentina chez eux est une belle performance en soi, c'est la titularisation de certains joueurs qui ont très peu de temps de jeu d'habitude et qui répondent présents au rendez-vous. Matri n'est titulaire que pour la première fois de la saison et anime l'attaque ce soir là. Ça peut paraître totalement superflu mais ce sont ce genre de joueur qui font gagner des titres. Les turn-over sont assez fréquent et est à l'origine de leur superbe saison. 
Elle a aussi une colonne vertébrale importante, des joueurs qui se connaissent depuis 3 ans pour certains mais les nouveaux joueurs s'intègrent aussi très bien à l'effectif. Si l'on regarde l'équipe en défense ou au milieu, l'équipe ne change pas beaucoup depuis ces dernières années. Mais l'on peut remarquer qu'un joueur comme Asamoah, hyper important dans le jeu turinois les saisons précédentes, n'a pu jouer cette saison a cause de blessure mais Evra l'a bien remplacé malgré que beaucoup - moi le premier - ne croyait pas en lui. 
C'est en attaque que la Juve a changé des choses : les arrivées de Morata et Pereyra cet été et de Matri cet hiver, ont transformé l'attaque Turinoise. Pereyra ne déçoit pas, il ressemble d'ailleurs beaucoup a Vidal mais si il n'a pas sa capacité de récupération, il a une facilité à éliminer ses adversaires. Morata lui prend de l'ampleur, surtout depuis que Llorente  n'est plus au niveau de ses performances de la saison dernière. Après un début de saison d'adaptation, il s'est installé rapidement comme titulaire. Il en est à 12 buts cette saison, soit 1 de plus qu'avec le Real, avec qui il avait joué deux saisons.