Poussives en ce début d’exercice 2014-2015, ces deux formations semblent avoir du mal à digérer leur excellente dernière saison, les 3 points étaient donc vitales pour Reds comme Toffees.
Pour cette rencontre, Liverpool devait composer sans Sturridge, blessé, le français Mamadou Sakho n’étant même pas sur la feuille de match. Du côté des Toffees, Roberto Martinez devait se passer des services de Coleman, Barkley ou encore Pienaar.


Avec une rencontre débutée pied au plancher, les deux formations ont affiché leurs intentions d’entrée de jeu ; et comme le dit le dicton « un derby ne se joue pas, il se gagne ».
Alors que les Toffees furent les premiers à se mettre en évidence après une incursion de Lukaku stoppée à la limite du sanctionnable dans la surface des Reds, les locaux ont répondu par l’intermédiaire de Sterling, dont la frappe fut contrée par les mains de Barry dans sa surface et aurait donc mérité un pénalty. Dans la foulée, Howard réalisait un arrêt splendide sur une tête de Lallana à bout portant.
Ouvert, spectaculaire et au milieu d’un Anfield Road bouillant, ce derby est donc parti sur les meilleures bases possibles.
Coup dur néanmoins pour les Toffees à la demi-heure de jeu lorsque Mirallas se claque derrière la cuisse après une accélération … L’international belge sortira sur civière avant de laisser sa place à Mc Geady ; sur son banc Roberto Martinez faisait grise mine après la perte d’un tel joueur.
Au milieu de terrain le capitaine Steven Gerrard régalait les 45 000 spectateurs d’Anfield avec des transversales toutes plus somptueuses les unes que les autres, la marque des très grands joueurs dit-on…
A la mi-temps, les deux formations étaient donc dos à dos sur un score nul et vierge, dans un match néanmoins on ne peut plus plaisant. Avec 16 tirs à 3, Liverpool dominait les débats mais les attaques Reds se montraient encore trop imprécises alors qu’Everton évoluait plutôt sur des contres avec de longs ballons en direction de Lukaku.


Deux buts maginifiques, par deux capitaines légendaires :
Pour le lancement de la seconde mi-temps, les deux coachs avaient décidé de faire confiance à leur 11 de départ, aucun changement n’était donc à signaler de part et d’autres.
Ce second acte a débuté sur un rythme bien inférieur au premier, Balotelli cherchant absolument à obtenir des fautes, même quand ses propres partenaires le heurtait …
A l’heure de jeu, Brendan Rodgers décide de lancer Coutinho en lieu et place de Markovic, pas à son avantage dans ce match.
A la 65ème minute de jeu, alors que Balotelli obtient une faute à 20 mètres des buts d’Howard, Steven Gerrard fait exploser Anfield en envoyant le cuir dans la lucarne d’une frappe dont lui seul a le secret ! (1-0).
Dans la foulée, Balotelli aurait pu tuer le match mais sa reprise sur un centre parfait de Sterling heurtait la barre ! Après cette ouverture du score, les Reds ont peu à peu mis le pied sur le ballon, alors que les Toffees semblaient avoir pris un coup derrière la tête …
Alors que Liverpool se dirigeait tranquillement vers un succès, Everton s’est quelques peu réveillé dans le temps additionnel et arrache l'égalisation : on joue la 91ème minute de jeu quand Mc Carthy déborde côté gauche, son centre est mal renvoyé par la défense de Liverpool et arrive dans les pieds de Jagielka. Le capitaine des Toffees ne se pose pas de questions et décoche une frappe supersonique des 25 mètres qui finit dans la lunette de Mignolet, impuissant : un but absolument splendide ! (1-1).

Les deux formations se quittent donc sur un score nul de 1-1, si une victoire des Reds n’aurait pas souffert de contestations, les Toffees ont démontré que le « Fighting Spirit » n’est pas qu’une légende du football britannique ! Pas de perdants, un spectacle au rendez-vous devant un public survolté et deux buts somptueux, c’est peut ça au final la recette miracle d’un derby réussi !

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