City frappe fort d'entrée

Dans un match pris par le bon bout avec un break rapidement fait, Manchester City a déroulé durant toute la partie, montrant une une puissance et une force impressionnantes. S'il est vrai que l'opposition de Newcastle a été plus que légère, les citizen ont malgré tout envoyer un message fort à tous ses concurrents et s'offre même de façon symbolique la première place du classement à la différence de but.

City frappe fort d'entrée
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Par Maxime Caze

Un début de match fracassant

 

Pour conclure cette première journée de Premier League, Manchester City recevait dans son antre de l'Etihad Stadium une équipe de Newcastle revancharde cette saison. Mais après cette rencontre, les Magpies repartent la queue entre les jambes et avec du pain sur la planche. Se prendre 4-0 pour débuter un championnat, ce n'est pas forcément la meilleure chose possible. Les hommes d'Alan Pardew ont été totalement inexistants dans ce match, étouffés par une équipe de City très entreprenante. Depuis l'arrivée de Manuel Pellegrini en lieu et place de Roberto Mancini, les joueurs semblent être libérés d'un poids. Les coups de gueule et les méthodes controversés de l'Italien avaient affecté le groupe. Avec le coach espagnol, cette équipe est en train de revivre. De plus, le recrutement onéreux (plus de 100 millions dépensés) semble lui aussi être bénéfique. Si Jovetic était absent sur blessure et Negredo sur le banc, Jesus Navas et Fernandinho étaient quant à eux bien sur le terrain.

 

Le système mis en place par l'ancien coach de Malaga est celui qu'il affectionne le plus : le 4-2-2-2. Une sorte de 4-4-2 classique mais avec la particularité d'avoir les milieux excentrés qui repiquent vers l'intérieur lorsque le latéral monte derrière. Ainsi, si David Silva était milieu gauche dans ce match, on l'a souvent vu être positionné en numéro 10 dans les trente derniers mètres pour orienter le jeu. C'est d'ailleurs de là que vient son premier but. Après avoir décalé Dzeko côté gauche, il plaça sa tête à la retombée d'un centre détournée du bosnien. On joue alors la 6ème minute de jeu, et c'est déjà la troisième grosse occasion de City...Un quart d'heure plus tard, c'est Agüero qui dans un angle impossible à l'entrée de la surface va doubler la mise grâce à une frappe parfaitement placée. Newcastle est déjà à terre. Suffocant face aux assauts répétés et au contrôle total du ballon mancunien, les Toons ne se procureront pas une seule véritable occasion de toute la partie. En plus de ça, ils vont se tirer une balle dans le pied stupidement.

 

Une maîtrise impressionnante

 

Alors que le match s'était tendu avec cinq cartons jaunes sortis en moins de dix minutes, Taylor commis l'irréparable juste avant la mi-temps. Au duel avec Agüero, l'Anglais va asséner un léger coup à son vis-à-vis. Évidemment, l'Argentin va se rouler par terre de façon abusive mais le mal est déjà fait. Taylor est exclu assez logiquement et laisse ses partenaires à dix pour une mi-temps entière. Déjà en difficulté, les hommes de Pardew vont subir une leçon de City en infériorité umérique. Dès la reprise, Yaya Touré va alourdir le score d'un coup franc magistral en pleine lucarne. Mais le calvaire n'est pas encore fini. A un quart d'heure de la fin du match, Nasri profite des hésitations de la défense des Magpies pour aller défier Krul et planter un quatrième but. En toute fin de match, Negredo, rentré en cours de jeu comme le français, se verra même refusé un but pour un hors-jeu inexistant. Au milieu de tout ça, Tim Krul a évité à son équipe une véritable déculottée en effectuant de nombreuses parades décisives face à un Edin Dzeko maudit ce soir.

 

Le bosnien a souvent tenté sa chance mais la réussite l'a fui. Il a malgré tout encore marqué des points et face à la rude concurrence qui s'annonce sur le front de l'attaque, c'est plutôt une bonne chose pour lui. Avec environ 60% de possession, Manchester City a écrasé son adversaire et a montré la sérénité d'un futur champion. Ce soir, tout a été très bien fait par les joueurs d'un Pellegrini certainement ravi de la prestation de ses poulains. Pour Alan Pardew, la vie est beaucoup moins rose. Cette correction n'est pas une catastrophe mais montre bien que Newcastle est clairement en-dessous des meilleurs. Pour viser l'Europe, il faudra faire beaucoup mieux.