Cette finale de la Coupe des Confédérations nous avait promis une juste récompense d'une compétition riche en buts, en stars et en spectacle. Ce dernier match nous a donné tous les enseignements à prendre en compte pour la Coupe du Monde au Brésil, dans un an. Dans un stade Maracana chaud bouillant et acquis à la cause, logique, du Brésil, les supporters sont rassurés du niveau de leur équipe pendant cette compétition. Pour l'Espagne, c'est autre chose : en grand suffisance contre l'Italie, et avec un jeu de plus en plus téléphoné, l'Espagne voit arriver des équipes bien plus fortes. 

Au coup d'envoi, le Brésil démarre avec une équipe type avec une défense logique, un milieu récupérateur taigneux, et une pointe offensive habituelle avec la star Neymar. Du côté de l'Espagne, Mata est préféré à David Silva.

Le Brésil trop fort ?

Si les supporters étaient présents depuis plusieurs heures, le premier but vient à point nommer, puisque dès la deuxième minute, Fred ouvre le score sur un cafouillage entre le joueur brésilien, Casillas et Arbeloa. Le joueur brésilien ouvre son pied pour mettre le ballon au fond des filets.

L'Espagne souffre déjà de ce début de match brésilien où Neymar et ses accélérations font déjà mal à la défense espagnol. 

A la 8ème minute de jeu, Oscar est tout près de mettre le 2ème but, mais sa frappe sur un service en appui de Fred, passe juste à côté, alors qu'Iker Casillas était battu.

L'Espagne n'a eu aucune occasion de mettre en danger Julio César dans les 15 premières minutes du match. On a surtout peu vu Iniesta et Xavi. Pourtant, ensuite, l'Espagne semble avoir trouvé un second souffle, les ballons circulent mieux, mais la frappe d'Iniesta des 25 mètres est bien arrêtée en corner par Julio Cesar. Fernando Torres s'essaye au jeu de tête sur corner, mais c'est loin du cadre (22ème minute). Le coup-franc de Ramos n'apportera rien non plus, la balle passant très loin du cadre. On aura pu voir, au cours de cette compétition, un duo de milieu défensif extrêmement performant (Luis Gustavo et Paulinho) qui sont irréprochables dans cette rencontre.

Hulk qui tente de corser l'addition sur coup-franc, mais le ballon passe à côté (29ème minute). 2 minutes plus tard, Fred qui reprend une passe splendide de Neymar dans la surface tente une frappe à ras du sol, mais Casillas est vigilant et le ballon sort en corner. Les Brésiliens, juste après semblent avoir retrouvé un peu d'énergie avec un moment de fébrilité dans le jeu. Pourtant, le Brésil est pris en contre par Mata, vers Pedro qui est seul face à Julio Cesar, mais David Luiz revient sauver la frappe de Pedro ! (40ème minute). Il s'agit de l'un des tournants de la première mi-temps. Le Brésil était tout près d'être rejoint grâce à Pedrito. Torres, quant à lui est sevré de ballon et s'en remet aux corners, mais ses têtes sont peu dangereuses. 

A la 44ème minute de jeu, la star brésilienne va faire résonner le stade de son génie : sur un ballon aux abords de la surface, Neymar d'un tir rageur transperce les filets du stade ! 2-0, le Brésil semble trop fort. 

L'Espagne ne se relève pas 

Si la possession était de 59% pour l'Espagne, le score est de 2 à 0 pour le Brésil.

De retour des vestiaires, on reprend le même. Fred, aidé par la feinte de Neymar se retrouve excentré face au but de Casillas, et enroule à ras du sol sa frappe et bats Casillas. Ca fait 3-0, le Brésil a marqué à des moments stratégiques.

Ce troisième but a anestésié l'Espagne, les ballons circulent sans envie chez les Iniesta, Xavi et consorts. A la 53ème minute, Jesus Navas, tout juste rentré obtient un pénalty. Sergio Ramos est tout près de le transformer, mais c'est à coté. Le défenseur madrilène a loupé la seule chance de revenir au score.

A la 62ème minute, la passe magnifique de Neymar pour Marcelo place le madrilène dans une position de but, mais son tir est dans le petit filet.

67ème minute de jeu, Piqué est expulsé avec avoir freiné (volontairement?) Neymar. La suite du match restera assez inintéressante, le Brésil se contentant de gérer le 3-0.

Rares sont les Espagnols à encore y croire malgré une frappe de Pedro détournée par Julio Cesar (80ème minute) et une frappe enroulée de David Villa à la 85ème minute. 

Le Brésil remporte donc cette coupe des Confédérations à la suite d'une compétition parfaitement maîtrisée et d'une finale dans lequel l'équipe a semblé dominé de la tête et des épaules cette rencontre. Avec Neymar, meilleur joueur du tourner avec 4 buts marqués et un Fred avec 5 buts marqués, certain que cette équipe ira loin l'an prochain à la coupe du Monde. Pour l'Espagne, une remise en question s'impose, notamment chez certains joueurs qui ont semblé peiner, comme Torres ou David Villa. Mais est-ce réellement la fin de cycle pour l'Espagne. On aura confirmation en 2014 à l'issue de la Coupe du Monde. 

Les trois buts du match :

http://www.youtube.com/watch?v=fuu0NWbSi_Q