Après la victoire, dans le groupe A, du Brésil sur le Japon (3-0), l'Italie se devait de prendre les trois points pour avoir (déjà) un pied pour le prochain tour. L'Italie devait rassurer après sa finale de l'Euro 2012, alors que le Mexique, qui a du mal pour les qualifications pour la Coupe du Monde 2014, doit proposer un jeu constructif et séduisant. Avant la rencontre, Andrea Pirlo joue sa 100ème rencontre avec la Squadra. Autant vous dire, qu'il était attendu plus que tout le monde...

Pirlo à 100 %

Dès la deuxième minute, le mexicain Guardado tente sa chance mais c'est très loin du cadre de Buffon. Deux minutes plus tard, sur une mauvaise relance de Rodriguez, Balotelli tente de lober Corona, mais c'est loin du cadre là aussi. Les attaquants se montrent assez maladroits, puisque Balotelli une nouvelle fois, voit son tir arrêté par le gardien mexicain. Marchisio ne réussit pas non plus à cadrer sa frappe sur une frappe bien enroulée (7ème minute).

Balotelli, encore lui, tente sa chance à l'entrée de la surface de réparation, mais Corona en deux temps s'empare du ballon (8ème minute). A ce moment-là, l'Italie prend un ascendant considérable, mené par un Balotelli tout feu tout flamme. 

A la 11ème minute, le Mexique est tout près d'ouvrir le score, après un bon travail de Dos Santos, Guardado frappe mais Buffon se détend pour le détourner sur la transversale. C'est l'une des rares grosses occasions du Mexique dans cette première mi-temps. 
Après une nouvelle frappe de Balotelli, sans suite, la défense mexicaine devient de plus en plus fébrile, alors que le rythme du match est très élevé, mais avec un avantage pour l'Italie. 

A la 26ème minute, c'est Pirlo qui se désigne lui-même tireur pour un coup franc. Pleine lucarne, l'Italien marque pour sa 100ème sélection d'une frappe limpide. Le 1-0 est mérité, tant l'Italie aura été plus dangereuse. 

Mais 6 minutes plus tard, sur une erreur grossière de Barzagli, il touche Dos Santos dans la surface et l'arbitre chilien désigne le point de pénalty. Ce n'est qu'une formalité pour Hernandez, qui le transforme et prend Buffon à contre-pied (33ème minute). Cette égalisation redonne un peu de courage à des Mexicains asphixiés depuis le début du match. 

Le match perd peu à peu de son rythme, et encore Balotelli tente des choses, mais sans danger pour les Mexicains. 

"Super MARIO" récompensé

En seconde période, l'Italie repart de l'avant, et la défense mexicaine a toujours autant de mal à se dégager. 

Montolivo est tout près de tromper le goal mexicain à l'affût d'un coup franc de Pirlo, mais c'est capté par Corona (53ème minute). Pirlo, de nouveau sur coup-franc est tout près de remettre un but semblable, mais ça frôle le poteau (58ème minute). Alors que le match perd en intensité, l'arbitre perd lui aussi de lucidité en oubliant des fautes grossières sur les joueurs mexicains, et ne semblant plus tenir ses joueurs.

A la 78ème minute, Balotelli délivre l'Italie, grâce à un but tout en puissance après s'être débattu du marquage serré des défenseurs mexicains. Sa perséverance a marché et son match a été soldé par un but révélateur de l'état de forme de l'attaquant de l'AC Milan. 

Le Mexique n'égalisera pas ; sans envie et sans vie, cette formation a semblé marché sur courant alternative et malgré l'envie de Dos Santos, c'est l'Italie qui prend les 3 points, très importants pour la qualification.