Une structure trouvée en interne

Propriétaire du club ché depuis Octobre 2014, Peter Lim a installé Anil Murthy et Mateu Alemany aux postes de président et de directeur général. Du côté du sportif, le directeur sportif José Ramón Alexanko a quitté le club, la cellule de recrutement a été refaite. Le staff technique a changé lui aussi, après les passages de Pako Ayestaran, Cesare Prandelli et Voro l'année dernière, les Blanquinegros ont enfin trouvé l'entraîneur qu'il leur fallait. Après une belle aventure avec le voisin Villareal qu'il fait remonter en Liga en 2013, ponctuée par une 4ème place lors de la saison 2015-2016 et un licenciement début Août 2016, Marcelino s'est engagé avec Valence au mois de mai pour deux saisons.

Un recrutement efficace

Après une saison complètement ratée, Valence devait se séparer de ses indésirables. Certains comme Aymen Abdennour ont été prêtés, d'autres comme Diego Alves ont quitté le club pour de faibles sommes. Pour pallier à ces départs, plus de 30 millions d'Euros ont été dépensés pour les venues de Gabriel Paulista, Neto et Zaza, tous les trois sont rapidement devenus des cadres dans le 4-4-2 de Marcelino. Et comme cela ne suffisait pas aux yeux du technicien asturien, Geoffrey Kondogbia et Gonçalo Guedes sont arrivés en prêt dans les derniers jours du mercato. Ces deux joueurs se sont vite imposés en tant qu'indispensables dans le onze, le portugais retrouvant même une place dans la liste de Fernando Santos pour les matchs de Novembre.

Le 4-4-2 de Marcelino

Avec plus de soixante buts encaissés la saison dernière, Marcelino est arrivé avec la même méthode qu'il avait employée à Villareal. Avec ce 4-4-2, les Merengots ne vont pas harceler les centraux adverses mais essayent plutôt d'enfermer les joueurs sur les côtés grâce aux efforts défensifs des deux attaquants, Rodrigo et Zaza. Le bloc arrive à se déplacer et à coulisser parfaitement grâce à une condition physique bien travaillée au début de la saison. Geoffrey Kondogbia en est le parfait exemple avec son volume de jeu et sa présence à la récupération du ballon. Mais bien défendre ne suffit pas à se hisser sur le podium de Liga, Valence arrive assez aisément à se créer des occasions en transition mais aussi sur attaque placée.

Dans ce 4-4-2 les joueurs sur les côtés se déplacent constamment, ouvrant ainsi des espaces sur les cotés pour les attaquants ou les latéraux. Au milieu, Dani Parejo n'hésite pas à se projeter devant et réussit à merveille à orienter le jeu de son équipe.

Avec 34 points après 16 journée , Valence possède la deuxième meilleure attaque de Liga. Cette efficacité est le fruit d'un collectif bien huilé et d'une préparation complète. Même si les valenciens peuvent paraître essoufflés après les trois défaites contre Getafe, Eibar et Villareal au mois de décembre, ils n'ont jamais été aussi proche de retrouver la Ligue des Champions à laquelle ils n'ont plus participé depuis 2015.