33 point d'écart avant le début du match, rarement un "Classico" aura été aussi déquilibré. La démonstration parisienne était annoncée, mais les Marseillas auront fait plus que douter les Champions de France, malmenés une bonne partie du match.   

Marseille fait trembler Paris

Très vite, Paris va éteindre le Vélodrome. Après une longue possession collective, Maxwell déborde dans le dos de Dja Djédjé avant de servir tranquillement Ibrahimovic au second poteau qui ouvre le score (2’). Le Z inscrit son neuvième but dans le classique du football français. Une soirée bien longue s’annonce alors pour les Marseillais, d’autant plus que le PSG continue à pousser. Parfaitement lancé par Matuidi, Di Maria file au but mais croise trop sa frappe face à Mandanda (10’). Certainement le tournant de cette première mi-temps car si l’Argentin marque, c’était peut-être le début d’une lourde valise tellement la défense marseillaise était à la rue en ce début de match.  

Mais l’OM va progressivement retrouver des couleurs. Sur un beau travail de Lass, encore énorme ce soir, Dja Djédjé envoie une lourde frappe détournée par Trapp (21’). Dans la foulée, Dja Djédjé centre en force dans la surface parisienne, le ballon rebondi sur Motta qui offre une véritable balle de but à Barrada, mais la frappe du Marseillais s’envole dans les tribunes (22'). Marseille pousse et va être récompensé. Parti du milieu de terrain, Cabella enrhume Motta avant de se présenter devant la surface et déclencher une frappe, légèrement déviée par un David Luiz mal placé, pour égaliser (26’). Paris ne joue plus depuis 15 minutes et l’OM enflamme le Vélodrome.

La fin de la première-temps sera très animée, avec tout d'abord la réponse parisienne par Lucas, parfaitement servi par Di Maria, mais le Brésilien gâche l’offrande en croisant trop sa frappe (33’). Marseille lui, continue à inquiéter la défense parisienne. Sur un corner, Batshuayi dévie à l’arrache, mais dévie quand même, le ballon sauvé sur la ligne par Maxwell.

L’OM aura parfaitement répondu aux 10 minutes de haut niveau imposées par le PSG, alors que les Parisiens, Motta et Rabiot en tête, se sont endormis et jouent bien trop facile.

Le réveil du Champion

Aux retours des vestiaires, l’OM continue à mettre la pression sur le PSG. Le milieu marseillais récupère les ballons face à beaucoup de déchet technique de la part des Parisiens.

Mais c’est le club de la capitale qui est le plus dangereux en seconde période, avec Aurier bien décalé par Lucas mais trop collectif dans la finition (54’), suivi par un beau mouvement dynamisé par un une-deux entre Lucas et Matuidi qui centre pour Zlatan seul dans la surface, mais une fois n’est pas coutume, le Suédois se rate (61’).  

La lumière viendra finalement de Di Maria, pourtant pas au niveau ce soir, qui lance Ibra dans la profondeur qui dribble Mandanda avant de resservir l’Argentin qui s’ouvre le chemin du but sur un crochet d’anthologie (71’). Encore une fois, Paris fait le boulot. L’OM ne s’en relèvera pas, malgré quelques opportunités par Nkoudou et Alessandrini en fin de match. La défense parisienne, menée par un Thiago Silva plus que monstrueux ce soir, assure les trois points.

Un Vélodrome plein, un Marseille qui produit enfin du beau football et un Paris qui confirme son statut, ce « Classico » aura eu fière allure. Le PSG signe sa quinzième victoire consécutive toutes compétitions confondues, et se rapproche de plus en plus du choc tant attendu face à Chelsea. 

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