Most Valuable Player (MVP)

Giannis Antetokounmpo (Bucks) : Oui, le gamin a seulement 22 ans mais fait déjà de la short-list des candidats au titre de MVP. Giannis est la définition de most valuable player, il fait tout au sein de son équipe ! Il dispose d’une excellente vision du jeu et de qualités physiques exceptionnelles, lui permettant de créer et d’engranger rebonds/interceptions/contres à foison. De plus, le Grec devra se débrouiller seul durant toute la 1ere moitié de saison suite à la convalescence de Jabari Parker et porter sa franchise sur ses longs bras. Dernier point jouant en sa faveur, la concurrence. Si elle sera toujours aussi forte et dense, la concurrence fait face à certaines limites cette année. Russell Westbrook et James Harden ont vu Paul George et Chris Paul les rejoindre tandis que la superteam des Warriors s’autoneutralisent et LBJ activera le mode “beast” seulement lors des play-offs. Il y a une opportunité à saisir pour le Greak Freak.

Joker : James Harden (Rockets)

Most Improved Player (MIP)

Jusuf Nurkic (Blazers) : Après seulement une vingtaine de matchs dans l’Oregon, le Bosnien a déjà conquis les fans. Doublure de Nikola Jokic aux Nuggets, il sera le titulaire du poste aux Blazers. Il doublera voir triplera son temps de jeu par rapport à ces années Denver, un facteur important dans la course à la meilleure progression de l’année. Si l’ex Kic Brother est épargné par les blessures, il devrait réaliser une saison pleine. Restricted free-agent à l’été prochain, Nurkic aura à coeur de démontrer toute l’étendue de son talent. Le back-court de Portland pourrait peut-être se transformer en trio.

Joker : D'Angelo Russell (Nets)

Rookie of the year (ROY)

Ben Simmons (Sixers) : Après une saison blanche, l’Australien est attendu. Promu meneur de jeu par Brett Brown le head-coach, tous les ballons passeront par l’ex joueur de LSU. Doté d’une vision de jeu rare et d’une excellente qualité passes, l’ailier reçoit des comparaisons flatteuses avec un certain Lebron James, rien que ça. Véritable machine physique, il devrait être le co-leader de l’équipe avec Joel Embiid et c’est un facteur déterminant dans la course au ROY. De plus, ses performances devraient être enjolivées par un taux de victoire qui sera probablement en hausse pour les Sixers. 

Joker : Dennis Smith Jr (Mavericks)

Coach of the Year (COY)

Brad Stevens (Celtics) : Coach référencé en Nba depuis maintenant quelques années, le jeune head-coach va faire face cette saison à son plus grand défi de début de carrière. Avec un effectif totalement changé (3 joueurs seulement du roster de l’an dernier sont encore présents), Brad Stevens va devoir reconstruire ses rotations et s’adapter aux nouvelles pièces de son puzzle. Auparavant orienté sur un jeu collectif sans réel leader d’attaque (excepté la saison dernière avec Isaiah Thomas), l’ancien coach de Butler a désormais en sa possession deux playmakers de talent, en la personne de Kyrie et de Gordon Hayward, son ancien protégé à la fac. Si Boston parvient à trouver la bonne carburation rapidement, une grande partie du mérite en reviendra à Brad Stevens et y a du boulot pour redessiner tous les systèmes.

Joker : Mike d'Antoni (Rockets)


Defense Player of the Year (DPOY)

Kawhi Leonard (Spurs) : Déjà récompensé par deux fois du titre de Meilleur Défenseur de l’année, Kawhi a vu Draymond Green l’empêcher de réaliser le triplé l’an passée. Connaissant l’ailier texan (euh personne n’est capable de dire ça en faite), il sera revanchard pour récupérer son dû. Impressionnant par son physique de bison et ses bras qui touchent le sol, le garçon semble avoir encore pris du muscle d’après ce qu’on a vu voir lors du media day. On parle justement du media day, car on ne l’a pas encore vu sur un parquet depuis sa blessure de finale de conf l’an dernier face aux Warriors, la faute à des quadriceps douloureux. Mais si Kawhi est remis, attention aux pressions tout terrains de l’animal aux tresses.

Joker : Draymond Green (Warriors)

Six Man of the Year (6th)

Will Barton (Nuggets) : Petit pari pour la dernière catégorie même si Will Barton est le profil type du 6e homme. Il a même étant cantonné à ce rôle durant toute sa carrière jusqu’à maintenant. Véritable pétard ambulant, Will apporte une énergie folle dès la seconde où il pénètre sur le parquet. Explosif, bondissant et généreux, le tout menu arrière peut scorer de n’importe quelle manière: shoot, drive, pull-up. Il est également capable de réaliser des posters sanglants et de tenir la balle pour créer au profit de ses partenaires. Avec le recrutement et les ambitions de Denver pour la saison à venir, l’ex joueur des Blazers pourrait profiter d’une mise en lumière de son équipe plus conséquente pour briller à son tour.

Joker : Norman Powell (Raptors)