A quelques jours d’affronter Chelsea, le Paris Saint-Germain recevait ce samedi Montpellier avec un effectif considérablement modifié. Au final, les hommes de Laurent Blanc se sont fait bouger et ne se rassurent pas en concédant le nul, 0-0.

Alors qu’un match déterminant à Stanford Bridge se profile, Laurent Blanc a aligné un onze de départ inédit avec les titularisations de Van Der Wiel, Stambouli, Rabiot ou encore les jeunes Kimpembe et Nkunku. En face, les hommes de Frédéric Hantz arrivaient au Parc sans pression suite à leur grosse victoire acquise face à Lille le weekend précédent.

Le milieu de terrain montpelliérain prend le dessus

En début de partie, Montpellier joue haut mais au bout de deux minutes seulement, les Parisiens se créent une première énorme occasion. A la suite d’un mouvement collectif exceptionnel lors duquel six joueurs parisiens touchent le ballon dans les trente mètres, Maxwell sert Cavani premier poteau. L’Uruguayen reprend ce service mais envoie le ballon s’écraser sur la transversale. Quelques minutes plus tard, on reprend les mêmes et on recommence, sauf que c’est Pionnier qui s’interpose. Ces deux occasions sont trompeuses puisque si les Montpelliérains ne mettent pas le danger sur le but de Trapp, ils sont installés dans la moitié de terrain parisienne, et leur bloc équipe placé très haut gêne la relance. La faute notamment au milieu de terrain adverse qui ne propose pas assez et prend peu de risque. C’est seulement par séquences que le PSG arrive à se défaire de ce pressing haut pour ensuite se projeter rapidement vers l’avant.

Lucas et Di Maria provoquent énormément mais c’est sur coup franc que ce dernier oblige Pionnier à s’employer une nouvelle fois à la demi-heure de jeu. Quelques minutes plus tard, au bout d’une percée plein axe, il pousse trop loin son ballon et permet à Pionnier d’intervenir. Bousculé, Paris a les occasions mais n’arrive pas à trouver la faille. Juste avant la mi-temps, Frédéric Hantz va se montrer ambitieux en faisant rentrer Yatabaré à la place de Dabo, juste par choix, pour passer en 4-3-3. Dans la foulée, Di Maria encore est tout prêt d’ouvrir le score encore mais il rate son geste devant le but. Après 45 minutes de jeu, Montpellier fait une bonne impression au contraire des Parisiens, même si ces derniers se créent le plus de situations.

Deux tirs en une période

La deuxième période redémarre sur les mêmes bases, mais sans occasions. Il faut attendre l’heure de jeu pour voir une nouvelle situation chaude dans la surface héraultaise où M. Chapron aurait pu siffler pénalty pour un accrochage de Boudebouz sur Stambouli. Alors que le score ne bouge pas, Laurent Blanc décide tout simplement de lancer Pastore et Zlatan. Pour créer la différence, ça fait un duo plutôt sympathique. Pourtant, cela ne change pas la physionomie du match. Le bloc du Languedoc fait mieux que de la résistance et ne perd pas de terrain malgré les présences d’ « El Flaco » et du géant suédois.

Hantz va même faire rentrer Saihi pour apporter plus de présence en milieu de terrain, et essayer d’au moins tenir le résultat. Les Parisiens sont eux impuissants et il faut attendre un coup franc raté d’Ibrahimovic à la 80e pour qu’ils tirent enfin au but en seconde période. Une deuxième frappe aurait pu suffir en fin de match mais le Suédois bute cette fois sur un Pionnier de gala. Après le revers à Lyon et la victoire étriquée à Saint-Etienne, Paris est cette fois tenu en échec par un Montpellier boosté suite à l’arrivée réussie de Frédéric Hantz. Même si l’équipe était remaniée, ce résultat n’est pas le meilleur moyen de préparer le gros rendez-vous à Chelsea ce mercredi. Un rendez-vous décisif pour l’avenir du PSG.

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About the author
Maxime Cazenave
Etudiant en Information et Communication à Bordeaux, Correspondant local pour Sud Ouest, et rédacteur pour le Daily Dunk, Hockey Archives et Vavel France. Une seule passion et religion : Cheick Diabaté