Le jeu en vaut parfois la chandelle. C'est sûrement ce que se sont dit les Parisiens en attaquant ce mois d'Avril. Jouer à fond sur tous les tableaux quitte à se planter et repartir bredouille. Ce soir le PSG s'est offert une nouvelle finale après celle de coupe de la ligue qu'ils enchaineront ce samedi. Paris a toujours faim et dans ce match qui avait tout du match-piège, les Parisiens se sont mis rapidement sur de bons rails. Lavezzi, très tôt, oblige Ruffier à la parade (3eme). Le début de match est certe très équilibré mais les opportunités et les occasions sont pour le PSG. Finalement le pénalty obtenu par Lavezzi et transformé par Ibrahimovic est une juste récompense de la domination parisienne (1-0, 19eme).

À noter le 100eme but du Suèdois sous les couleurs du PSG. Saint Etienne ne  baisse pas les bras et sur un coup de pied arrêté revient au score. Le coup franc de Mollo trouve la tête d'Hamouma un peu trop seul et fusille Douchez, impuissant (1-1, 24eme). La passe en retrait de Van Der Wiel dans les pieds d'Erding n'est qu'une frayeur, Paris reprend son rythme impulsé par un Pastore très juste dans l'ensemble de ses passes. 

Pastore et Zlatan régalent

Paris est ultra-dominateur. Son milieu de terrain récupère de nombreux ballons et asphyxie les Stéphanois. Ajouté à cela une bonne solidité défensive, ce PSG-là est pratiquement imbattable en France. Javier Pastore sur la continuité de sa très bonne saison créer les décalages, illumine le jeu et se montre décisif quand il le faut. Paris est récompensé de sa domination. Sur une passe millimétrée d'El Flaco, Lavezzi trompe de la tête un Ruffier apathique (2-1, 60eme).

Le PSG déroule, Rabiot et Cabaye font un match très correct, Verratti cède sa place à Matuidi, le plan de Blanc marche à merveille. La seule frappe d'Hamouma peu après l'heure de jeu est anecdotique. Zlatan trouve le poteau à la 70eme mais ne se trompe pas quand il doit effacer Ruffier d'un grand pont astucieux et planter le 3eme but du match (3-1, 82eme). Le numéro 10 s'offre un triplé presque en marchant quand, de son pied gauche, il trouve les filets de Ruffier battu une quatrième fois (4-1, 90+2). Affaibli par de nombreuses blessures, l'effectif parisien à travers ses remplaçants, a sû se montrer au niveau.

C'est finalement comme cela que le PSG pourra se sortir de ce mois d'Avril qui, au vu de ses deux premiers matchs, ne pouvait pas aussi bien commencer. Espérons pour eux que cela continue de la sorte.

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Maxime Trouleau
Idéalement nous sommes ce que nous pensons. Dans la réalité, nous sommes ce que nous accomplissons. Ayrton Senna