Le PSG disputait aujourd'hui son deuxième match de préparation en Autriche face au Rapid Vienne, un petit souvenir d'un certain 8 mai 1996 (victoire en finale de la Coupe des Coupes 1 à 0 pour le PSG). Après son revers face à Sturm Graz, le club de la capitale devait faire meilleure figure contre le club autrichien. Toujours privé de ses cadres, Laurent Blanc avait aligné une équipe plus ou moins similaire à la dernière : Douchez gardant les cages parisiennes, avec en arrière garde Alex et Camara , sur le côté droit Van der Wiel était titulaire, alors qu'à la surprise générale c'était Jallet (capitaine) qui gardait le flanc gauche. Au milieu de terrain Motta était aligné avec Bodmer, soutenus sur les côtés par Pastore et Ongenda (unique buteur face à Sturm Graz). En attaque pas de changement, Kevin Gameiro et Coulibaly étaient alignés.

 

Une première mi temps similaire à Mardi

L'ambiance était chaude dans le stade autrichien, en effet pour un match amical, les supporters ont donné de la voix pour soutenir le Rapid Vienne. Des conditions satisfaisantes pour ce match de préparation, effectivement, la pelouse était un vrai billard, une température optimale, tout était réuni pour donner une meilleure image côté parisien. Pour les verts et blancs, c'était l'occasion rêvée de frapper un bon coup avant la reprise du championnat la semaine suivante. Le match démarre avec une domination parisienne sur la possession, malheureusement cela ne dure pas, à l'instar du match de Mardi, le Paris Saint-Germain encaisse un but Zlatanesque à la 16ème minute. L'action arrive sur un corner, Trimmel se retrouve totalement seul dans la surface et envoie le ballon dans le but à l'aide d'une reprise qui rappelle celle d'Ibrahimovic face à l'OM. Un scénario à peu près similaire pour les hommes de Laurent Blanc qui se retrouve mené au score une fois de plus. Cependant, le club de la ville lumière affiche un visage plus rassurant qu'au premier match, les passes sont un peu plus précises à l'image des centres réussis de Grégory Van der Wiel mais Paris a du mal à se créer des occasions dangereuses. Pastore en rôle d'électron libre, crée tout de même des espaces, la pépite Ongenda marque des points notamment en plaçant une bonne frappe aux 25 mètres peu après l'ouverture du score. Les rouges et bleus n'y sont pas encore, le Rapid Vienne aurait même pu en ajouter un deuxième en cette première période après la tentative de petit pont dans la surface d'El Flaco. Paris se retrouve mené à la fin de la première mi-temps.

 

Le réveil parisien

A l'inverse du premier match, il n'y a pas de changement, on repart avec les mêmes acteurs en ce début de seconde période. Le club parisien souffre physiquement, et des gestes d'agacement apparaissent avec des jaunes pour Motta et Van der Wiel. C'est à l'heure de jeu que l'on voit une grosse occasion, Javier Pastore est lancé par Jallet sur le côté gauche, il prend sa chance avec une frappe décroisée mais ça passe juste à côté. Quelques minutes après, Coulibaly reprend un centre de Van der Wiel mais la balle est repoussée par la barre transversale, les champions de France montrent alors un meilleur visage. Coulibaly, Motta ou encore Ongenda (qui a été très satisfaisant) cèdent leur place à Chantôme, Coman et Kebano. Le PSG a clairement élevé son niveau de jeu en deuxième période, et Javier Pastore est récompensé à la 77ème minute après un magnifique centre de volée du latéral hollandais Van der Wiel, Gameiro dévie le ballon qui va droit vers Pastore qui ajuste un tir qui trompe le gardien adverse. Gameiro ajoute un second but à la 81ème après un tir croisé qui rentre tout doucement dans les buts de Radlinger. De son côté, Coman régale une fois de plus avec ses gestes et ses accélérations, il fait bonne figure en cette fin de match. L'arbitre siffle la fin du match et le Paris Saint-Germain s'impose 2 à 1 face au Rapid Vienne.

 

Les hommes de Laurent Blanc ont été loin d'être parfait mais cette victoire rassure tout de même, c'est ce que pense également Zoumana Camara qui a déclaré après le match « Le résultat n’est pas très important, mais quelques fois, ça fait tache de perdre ». Physiquement, les hommes de la capitale ne sont pas encore à 100%, ils n'ont pas maîtrisés cette rencontre de fond en comble mais une chose est sûre, le coach a sans doute plus de choses positives à retenir. Le stage en Autriche prend fin, les Parisiens s'envolent vers la Suède pour continuer leur préparation où les cadres vont revenir de vacances. Le prochain match se jouera le 23 juillet face à Hammarby, avec une composition sans doute plus alléchante.