Carlo Ancelotti le savait, ce match était la parfaite occasion pour les champions d’automne de se remettre en confiance et maintenir la forme nécessaire pour le disputer le championnat de France, le match de Coupe de France face à Arras et le match de Ligue des Champions face à Valence.

C’est avec un onze de départ bien armé que le Paris Saint-Germain débute ce match : Sirigu - Thiago Silva (c), Sakho, Van der Wiel - Matuidi, Bodmer, Thiago Motta, Chantôme - Pastore, Lavezzi, Ibrahimovic. Mais le onze de départ de Lekhwiya réservait quant à lui quelques surprises notamment avec des anciens pensionnaires de Ligue 1. En effet, le club du Lekhwiya avait, pour l’occasion de ce match de gala, invité quelques joueurs connus en Europe comme : Dame Traoré (Valenciennes), Belhadj (Lens), Tae-Hee Nam (Valenciennes), Issiar Dia (Nancy) ou encore Nilmar (Lyon).

Dès le début du match on voit que Ezequiel Lavezzi est très en jambes, dans la continuité de ses dernières sorties avec le PSG. C’est à la 16ème minute que le Paris Saint-Germain ouvre le score par l’international argentin, Ezequiel Lavezzi, qui concluait une belle action emmenée par un dribble de Blaise Matuidi à l’entrée de la surface. C’est à peine 2 minutes plus tard, que Lekhwiya égalise sur un super lob de Nilmar sur Salvatore Sirigu qui n’est pas irréprochable sur son placement. Zlatan Ibrahimovic est très actif lui aussi et se fait remarquer par ses dribbles et par quelques tirs. Mais c’est Lekhwiya par l’intermédiaire d’Issiar Dia, l’ancien nancéien, qui se procure le plus d’occasions dans ce début de match. Et finalement, c’est à la 39ème minute que le Paris Saint-Germain reprend la main dans ce match avec un magnifique but (encore) de Lavezzi. Auteur d'un une-deux avec Pastore, puis avec Chantôme, Lavezzi trompe le gardien d'une imparable frappe du droit. La défense qatarienne est transparente sur cette action.

À la mi-temps, le Paris Saint-Germain rentre au vestiaire en menant 2-1 au score et a donc l’esprit tranquille.

Au retour des vestiaires, presque tout l'effectif parisien a été remplacé. Ménez, Nenê, Jallet, Verratti, Gameiro, Sissoko, Maxwell et Diego Lugano entrent en jeu. Ainsi que Lucas Moura pour sa première entrée en piste sous les couleurs parisiennes ! Il ne lui faudra que 6 minutes pour se faire remarquer, puisqu’à l'issue d'un joli mouvement collectif impliquant notamment Lucas et Nenê, Maxwell tente une reprise dans la surface mais trouve le gardien. À la 55ème minute Lucas lance une forte frappe malheureusement au-dessus du cadre. Les parisiens se mettent alors à l’abri à la 56ème minute par un but signé Kévin Gameiro.Nenê embarque son défenseur à droite du but, et centre en se retournant. Gameiro, bien placé au premier poteau, détourne dans le but. Il y a alors 3-1 mais contrairement à ce qu'indique le score, l'équipe Qatari n'est pas ridicule, et tente malgré tout de nombreuses choses. Le niveau n'est tout simplement pas le même et la finition est rarement au rendez-vous. À la 61ème minute c’est Nenê qui en récupérant un ballon à l'entrée de la surface, trouve la lucarne droite d'un joli tir du gauche. Il n’a cependant pas du tout fêté son but. Puis à la 68ème minute c’est Ménez qui y va de son but. À la limite du hors-jeu, il récupère une belle louche de Verratti au-dessus de la défense, contrôle, et glisse la balle entre les jambes du gardien. La défense est inexistante. Là encore, pas de sourire du côté du buteur parisien. À la 73ème minute, Lucas rate de peu son premier but pour le PSG. Après s'être débarrassé de deux défenseurs à droite, le Brésilien frappe dans le petit filet. Enfin dans le dernier quart d’heure le Paris Saint-Germain s’est contenté de faire tourner le ballon et a assuré l’essentiel, le score.

Le Paris Saint-Germain a conclu son stage de préparation à Doha par cette large victoire, qui semblait logique face au champion du Qatar de ces deux dernières saisons, Lekhwiya. La nouvelle recrue du PSG, Lucas, a joué toute la seconde période et montré de jolies qualités techniques. En dessous techniquement, l'équipe entraînée par l'ancien coach de l'Olympique de Marseille Eric Gerets n'a toutefois pas à rougir, et a montré quelques belles choses offensivement.