Sur le papier, Evian était bien évidemment outsider du fait d'évoluer à l'extérieur. Mais dans les faits, ce match était celui de la peur pour Nice. Les hommes de Claude Puel auraient pû retomber dans leurs travers à l'issue de ce match en cas de défaite, ce qui aurait été possible face à une équipe Haut-Savoyarde se situant elle aussi dans le deuxième tiers du tableau et comptant comme Nice 20 points au début du match. Les deux équipes s'étaient auparavant qualifiées pour les quarts de finale de la Coupe de la Ligue et pour le dernier match de l'année et à l'aube des fêtes, chacune d'entre-elles avait envie de se faire plaisir.

Au final, chacune aura eu sa mi-temps. Evian la première, ponctuée d'un but sur penalty de Mongongu (min. 27, 0-1). Mais au retour des vestiaires et grâce à l'efficace coaching de Claude Puel, les Aiglons ont repris le dessus et furent récompensés par un doublé d'Eric Bauthéac (min. 60, 1-1 puis min. 69, 2-1) avant qu'Alexy Bosetti n'assure la victoire en fin de match (min. 86, 3-1). Les Aiglons terminent l'année sur trois victoires consécutives, quelque chose qui n'était pas encore arrivé cette saison. De son côté, Evian reste 16ème et se battra jusqu'au bout pour le maintien, même si les Croix de Savoie paraissent un peu plus forts que les autres prétendants au maintien.

Pascal Dupraz (entraîneur d'Evian TG) : 

« J’ai plusieurs sentiments ce soir. De la déception d’abord parce que nous semblions peu en danger en première période, on maîtrisait bien les débats même si très tôt on a manqué de tenue du ballon. On a ouvert le score avec une débauche d’énergie exceptionnelle d’Eric Tie Bi qui est allé obtenir un penalty. [...] Après la pause nous sommes biens revenus, on s’est projeté de l’avant et on a réussi à gagner en conservation de balle. La frappe de Wass sur le poteau est le tournant du match certainement, même si Nice a marqué trois buts ensuite. Je déplore cette constante chez nous de faire trop d’erreurs préjudiciables à ce niveau, trop de laxisme. Les garçons semblent infranchissables et d’un coup par excès de suffisance nous sommes punis. »