L'OGC Nice fait ses adieux. Après 86 ans passés dans leur Stade du Ray, à l'ambiance particulière et à la ferveur, il est temps pour les azuréens de fermer la page. Et pour cette dernière, les protégés de Claude Puel vont devoir disposer du Montpellier de Jean Fernandez. Le public est au rendez-vous, avec près de 15000 spectateurs prêts à fêter cet ultime épisode comme il se doit.

Les Aiglons dominateurs, des Héraultais réalistes

Le Gym commence la match de la meilleure des façons. Une première incursion de Dario Cvitanich dans la surface donne l'occasion au public chaud bouillant de se manifester. L'attaquant argentin s'écroule et réclame un penalty. Sur le ralenti, on voit bien que "Super Dario" s'effondre seul dans la surface (6e).

Claude Puel houspille une deuxième fois alors que Cvitanich se fait accrocher par un défenseur héraultais (12e). Le techincien azuréen se fait reprendre une nouvelle fois par le corps arbtiral, qui le mance de suspension s'il vient à réagir encore une fois de la sorte. Les Nicois dominent le début de la rencontre et se voient récompensés sur un coup de pied arrêté. Eric Bauthéac botte un corner qui trouve la tête de Timothée Kolodziecjzak. Celle-ci, parfaitement croisée, se loge dans le petit filet de Laurent Pionnier (18e).

Le stade du Ray exulte et son équipe pense commencer de la meilleure des manières. Ceal dit, les joueurs de Jean Fernandez se réveillent un peu, malgré beaucoup d'imprécisions. Siaka Tiéné tente beaucoup de lancer ses attaquants dans la profondeur et y parvient quand sa passe n'est pas la meilleure. Souleymane Camara récupère un ballon mal négocié par le latéral Niçois, Jordan Amavi. L'attaquant montpelliérain a tout le temps d'ajuster David Ospina qui ne sort pas jusqu'au bout, et égalise (34e).

Si Nice baisse le rythme et gère mieux ses ballons, Montpellier reste dans son camp et attend le Gym de pied ferme. Valentin Eysseric réceptionne un bon ballon, se décale pour se remettre sur son pied gauche et envoie une frappe à ras de terre qui ne laisse aucune chance au portier héraultais (43e). Eysseric confirme ses ambitions de faire mieux, lui qui a connu une fin de saison tronquée.

L'arbitre renvoie les 22 acteurs aux vestiaires et le Stade du Ray chante : ses joueurs offrent du spectacle et mènent logiquement à la pause.

Un second acte haché

Si les deux équipes nous ont offert du beau jeun en première période, le seconde acte est quant à lui beaucoup plus haché. Beaucoup de fautes sont commises et pas mal de cartons sont distribués. Sur une de ces fautes, les Montpelliérains bénéficient d'un bon coup-franc. Siaka Tiéné prend peu d'élan et envoie un ballon à la perfection qu'Ospina ne voit qu'au dernier moment. Le but est imparable dans cette position et le MHSC revient une nouvelle fois au score (52e).

La seule occasion franche pendant tout le seconde acte est une volée de Valentin Eysseric pas assez bien rabattue pour être véritablement dangereuse. Les Aiglons poussent sans être incisifs et les deux équipes hachent le jeu de façon virulente, en témoigne l'expulsion de Djamel Bakar, qui était rentré au retour des vestiaires.

La fin du match est sifflée et le Stade du Ray gardera un léger goût amer de cette dernière ici. Leurs protégés ont mené deux fois au score mais étaient trop fébriles dans l'axe et beaucoup trop agressifs pour espérer l'emporter une dernière fois à domicile. Place miantenant à un nouveau chapitre dans l'histoire du Gym dans l'Allianz Riviera, où l'ambiance des supporters sera multipliée par deux, le stade pouvant accueillir près de 35000 supporters. De bonne augure pour une saison qui doit être celle de la confirmation.