Les Nancéiens avaient sortis leurs calculatrices avant le coup d’envoi de ce match face à Bastia car après la victoire d’Évian (2-0) face à Valenciennes un peu plus tôt dans la journée, il fallait une victoire impérative pour entretenir l’espoir, même maigre, d’un maintien record. Bastia, assuré de figurer en L1 la saison prochaine veut tout faire pour essayer de grimper au classement et finir cette saison plus loin possible de la zone rouge.

Dès le début de ce match, on voit que les Nancéiens ont pris conscience de toute l’importance de ce match et vont de l’avant très vite mais ils se heurtent à un bloc défensif corse très solide. Cependant, les Lorrains ont montré une certaine crispation et un rythme de jeu irrégulier et un jeu de passes étriqué. Côté Bastiais on peut saluer la performance encore très bonne de Mickaël Landreau, qui s’est présenté comme un roc dans ses buts. De quoi dégoûter comme il faut les attaquants nancéiens déjà pas très à l’aise cette saison devant le but puisque c’est Sébastien Puygrenier, défenseur central,  qui est le meilleur buteur du club au chardon. Ainsi, tout au long de la première mi-temps, on dénombra 3 tirs cadrés nancéiens pour  6 frappes  tentées. Tandis que, le SC Bastia ne tira pas au but une seule fois durant cette même première mi-temps. Les coups de pieds arrêtés, pourtant arme fétiche des Lorrains firent l’objet d’un vaste gaspillage. Les Nancéiens n’ont donc pas réussi à profiter d’une belle possession de balle à la mi-temps avec 62% contre 38% pour les Corses. Nancy domine mais n’arrive pas à aller au bout.

Et les Lorrains vont le payer cash en début de seconde période, puisqu’après un joli une-deux en plein axe emmené par le duo Modeste-Ilan, ce dernier plaça une frappe contre-pied imparable pour Damien Grégorini, malheureux à la 48ème minute. Déjà pas très solides psychologiquement, les Nancéiens venaient de prendre un sérieux coup sur la tête après cette ouverture du score dans les premières minutes de la seconde période. Après un état de K.O présents dans les esprits, les nancéiens repartent de l’avant et profitent d’un corner idéalement frappé par Thomas Mangani au deuxième poteau pour son capitaine et meilleur buteur, Sébastien Puygrenier, esseulé qui reprend ce ballon d’un joli plat du pied. L’égalisation redonne du baume aux cœurs nancéiens mais la victoire est impérative et ils le savent. Dans la foulée de cet élan de confiance, L’AS Nancy Lorraine va se projeter en avant et se procurer trois énormes occasions.  Tout d’abord pour Lotiès incapable de cadrer esseulé dans la surface et à bout portant… Puis Alo’o Efoulou se heurte à Landreau et enfin Sané qui voit sa frappe repoussée par le poteau. L’AS Nancy Lorraine venait d’offrir là ses dernières forces et peut s’en vouloir d’avoir gâché d’aussi belles occasions. Les Nancéiens tergiversent et ont la peur au ventre, il n’en faudra pas plus pour le SC Bastia qui a alors toutes les armes pour crucifier Nancy. Ainsi, sur un contre corse Modeste crucifiait Grégorini, masqué par ses défenseurs, d’une frappe qui est entrée à l’aide du poteau. La fin du match ressemblait à une agonie de l’AS Nancy Lorraine et le SC Bastia semblait serein et se permis de défendre durant les dernières minutes. À souligner que l’arbitrage encore une fois défavorable aux nancéiens a oublié la bagatelle de 3 penaltys… De quoi changer le match.

Le coup de sifflet final plongea alors un froid énorme sur Marcel Picot, seuls les Ultras chantaient pour remercier Patrick Gabriel pour son énorme travail fourni et pour insulter Jean Fernandez, qui est l’un des grands responsables de cette relégation nancéienne.

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Florian Beaux
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