Ce match s’annonce plutôt chaud avant le coup d’envoi on prévoit des buts et un suspens prenant. On sait que les Corses vont essayer de se conforter en zone non relégable et que les Nancéiens vont tout faire pour prendre le maximum de points. Les Nancéiens frappent d’ailleurs les premiers  au but mais le missile de Sané retombe dans la tribune. Ils insistent après avoir bien préparé leur attaque au milieu de terrain. Bakar lance Alo’o en profondeur. L’avant-centre glisse le ballon entre les jambes d’Ochoa et ouvre le score, 5 minutes à peine après le coup d’envoi.

L’ASNL ne mène pas longtemps au score puisque Grégorini est impuissant face à la tête de Mostefa à la 8ème minute de jeu et s’incline. Les deux équipes sont alors dos à dos. Zubar se montre lui aussi menaçant de la tête puisqu’il reprend un corner de la tête mais le ballon passe juste devant le poteau. Les Lorrains continuent toutefois de dominer mais faiblissent dans le dernier mouvement. Bakar prend sa chance de vingt-cinq mètres mais sa frappe à ras de terre est détournée par Ochoa. L’arrêt réflexe de Gregorini sur une reprise de Mutu est lui extraordinaire et démontre la motivation nancéienne. La rencontre baisse ensuite d’intensité et seule une frappe d’Oliech inquiète le gardien nancéien. 

Il faut attendre un quart d’heure pour voir une vraie occasion en seconde période. Par l’intermédiaire une nouvelle fois de Moukandjo qui démarque Bakar par une passe dans la largeur mais bute sur Ochoa encore une fois très bon. Grégorini est à nouveau mis à contribution d’abord sur une reprise magnifique de Mutu puis sur un centre de Bouhours.

Malgré ces deux occasions, l’AS Nancy Lorraine domine le jeu et garde la possession du ballon. Les occasions sont toutefois rares. Sané frappe du plat du pied à vingt-cinq mètres mais Ochoa se détend pour pousser le ballon en corner. Dans les dernières minutes, Gregorini sort une frappe de Delort et permet à l’ASNL de conserver un match nul logique.

L’AS Nancy Lorraine et l’AC Ajaccio repartent donc dos à dos, la course au maintien garde tout son suspens.

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Florian Beaux
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