Après deux matches ou il n'était pas favori au coup d'envoi, Guingamp s'est offert un peu de répit avec les 8ème de finale de la Coupe de la Ligue, hier soir.

Opposés à la lanterne rouge de Ligue 2, Arles-Avignon, les Costarmoricains pouvaient s'attendre à un match tranquille. Jocelyn Gourvennec avait pourtant aligné ses deux attaquants vedettes, Christophe Mandanne et Claudio Beauvue.

Un choix gagnant, puisque les deux serial buteurs de l'En Avant ont inscrits les deux buts de la rencontre. Christophe Mandanne, resté sur le banc face au Paris Saint-Germain, a ouvert le score à la 13ème minute sur une passe de Claudio Beauvue, qui a profité d'une mauvaise relance de la défense Avignonnaise.

Beauvue, passeur puis...buteur. Peu après l'heure du jeu (67'), l'ancien joueur de la Juventus, Jonathan Zebina, est coupable d'une main, plein axe, à l'entrée de la surface. Le Toulousain n'avait pas marqué contre le PSG dimanche. Il corrige parfaitement le tir, en expédiant le coup franc d'une frappe limpide dans le petit filet droit des cages de Delac. Une frappe qui n'est pas sans rappelé les deux récents "bijoux" de Daniel Wass.

C'est donc sans forcer, et avec une équipe remaniée (Excepté Mandanne et Beauvue, Angoua, Mathis et Kerbrat était les seuls titulaires habituels présents dans le onze de départ) que les Costarmoricains ont obtenu leur billet pour les quarts de finale. A l'issue de la rencontre, Jocelyn Gourvennec était satisfait de la prestation de son équipe, qui enregistre sa cinquième victoire consécutive.
"On savait que ce serait difficile car on est sur la brèche depuis de longues semaines. On a été très efficaces. Ouvrir le score était un bon scenario. Arles-Avignon a eu des opportunités mais sur nos pertes de balle. J'étais obligé de faire tourner l'effectif car on a fait beaucoup d'efforts et c'est aussi l'occasion pour ceux qui jouent moins de prouver qu'ils ont leur place. On n'a pas dominé mais c'est une victoire efficace. Arles-Avignon est dans une position difficile en championnat».

Stéphane Crucet, lui, regrettait le manque de réalisme de son équipe hier soir : « Dans le jeu c'était bien, mais la finalité où est-elle ? On a manqué de réussite en attaque et on donne deux buts. On balbutie notre football à certains moments et on ne sait pas pourquoi. Ce sont les détails qui font les grandes causes. Sur le match on n'a pas à rougir comme à Créteil, mais on perd 2-0 comme à Créteil ».

En quarts de finale, Guingamp fera face à un adveraire de tout autre calibre : ils se déplaceront dans la principauté de Monaco, le mercredi 14 janvier.