Le club de la principauté et son entraîneur font depuis quelques jours l'objet de nombreuses critiques. La raison : le jeu peu spectaculaire proposé par les monégasques. Au coup d'envoi, Jardim aligne un onze avec 7 changements par rapport à l'équipe qui a débuté dimanche contre 3 pour Laurent Blanc. Mais ces remplacements ne modifient en rien la philosophie de l'ASM. Subir et rester solides et patients, mots d'ordres en forme de leitmotiv depuis plusieurs mois. Le match démarre fort et ne tarde pas à connaître un premier rebondissement. Dès la 3ème minute de jeu, David Luiz met toute sa rage pour marquer en deux temps sur un corner de Lavezzi. Pas suffisant pour faire sortir les monégasques de leur logique.

Le PSG prend alors le contrôle du ballon et maitrise parfaitement son premier quart d'heure. Comme trop souvent, cependant, les parisiens commencent à se laisser aller et à déjouer par intermittence. A la 18ème minute, après une perte de balle au milieu de terrain, David Luiz commet la faute aux 30 mètres. Alain Traoré en profite pour se rappeler aux bon souvenirs de Lorient en expédiant une frappe lourde. Douchez est battu mais sauvé par la barre. Le PSG de son côté se contente du minimum et commet même quelques erreurs techniques. Les monégasques n'en profitent et ne mette jamais en danger Nicolas Douchez. Prestation suffisante, donc, pour les hommes de Laurent Blanc pour rentrer aux vestiaires avec un but d'avance.

Le club de la capitale entame très fort la seconde période. Le pressing se fait plus présent, les transmissions sont rapides et assurées. Sous l'impulsion d'un Blaise Matuidi aussi généreux que juste techniquement, Paris accélère le jeu et Monaco recule trop. 52 ème minute et les intentions parisiennes payent. Cavani fait un appel en profondeur parfait dans le dos d'une défense monégasque statique. Verratti lui délivre un caviar au cœur de la surface, l'attaquant Urugayen se décale sur con pied droit et trompe Stekelenburg.

Pour une fois, Paris garde son sérieux

Une fois n'est pas coutume, les coéquipiers de Thiago Silva ne baissent pas brutalement d'intensité après ce deuxième but. A l'heure de jeu, les parisiens se procurent même 3 occasions énormes en l'espace d'une minute trente. D'abord Pastore, bien décalé par Verratti à l'entrée de la surface lâche une frappe puissante sur le poteau droit du portier monégasque. Cavani ensuite, en position excentrée dans la surface, parvient à bien croiser sa frappe. Cette fois c'est le poteau de gauche qui repousse. Puis, après un redoublement de passe dans la surface, Pastore se retrouve face au but vide mais sa tentative file au dessus du cadre.

Le PSG se procure encore quelques occasions mais ne marque plus. L'essentiel est ailleurs : en premier lieu Paris s'est rassuré dans le jeu grâce à une très belle seconde période. Mieux, le club de la capitale s'offre une nouvelle qualification et reste en lice dans les 4 compétitions entammées en début de saison. Une finale de coupe de la ligue, une demi de Coupe de France, la place de leader de ligue1 à 1 petit point et le huitième retour de ligue des champions à Chelsea : pas trop mal pour une équipe parisienne un peu trop vite enterrée par ses détracteurs.