Paris avait sûrement encore le match de l'année dernière dans le coin de sa tête. La défaite face à Bastia était, à l'époque, symptomatique des maux parisiens. Aujourd'hui sa victoire 2-0 en trotinant est la parfaite illustration de ce qu'est la domination du club de la capitale sur le reste de la France. Laurent Blanc a disposé ses pions avec le contexte qui est le sien. Celui de la réception du Real Madrid en Ligue des Champions et des pépins physiques de certains. Le PSG est donc en terre corse avec une équipe A', tout au plus. Les quelques premières minutes de flautement sont peut être la preuve de cet état de fait: Paris ne marque jamais en première mi-temps à l'extérieur en Ligue 1 depuis le début de la saison. Sirigu est tout près de la bourde à la 27e mais se reprend bien après une relance approximative.

Ibra, 2 de plus au compteur.

Un but refusé pour un logique hors-jeu à la 47e, un autre validé malgré une position de hors-jeu de son passeur - Cavani - au départ, puis un autre après un énième débordement dangereux d'Aurier (80e), le total du soir pour le Suédois est le même que contre l'OM. Deux buts de plus dans l'escarcelle du désormais meilleur buteur de l'histoire du club à la Tour Eiffel. C'est d'ailleurs le même constat que celui du début de saison et du celui de la saison dernière et sûrement celle de l'année encore précedente: Même en marchant en ratant tout, il marque. Du coup difficle d'être critiquable. Même si dans l'influence dans le jeu il l'est évidemment. Jusqu'ici ce résumé ne comporte le mot Bastia qu'une seule fois. Seulement pour rappeler son exploit de la saison passée. Dire autre chose du club corse après cette rencontre semble difficile. À domicile, ils n'ont rien tenté, rien entrepris de sérieux. Paris s'envole donc un peu plus vers le titre puisque personne ne semble vouloir lui contester son trône. 

VAVEL Logo
About the author
Maxime Trouleau
Idéalement nous sommes ce que nous pensons. Dans la réalité, nous sommes ce que nous accomplissons. Ayrton Senna