Encore une défaite. Une de plus. Hier, Sochaux se présentait pourtant à Bollaert avec des intentions. Tout au moins ses entraîneurs. Le duo Daf-Hely alignait d'entrée un quatuor assez offensif avec Martin, Rayo et Caceres en soutien du jeune Thuram. Mais comme souvent, l'attaque doubiste est restée muette. Trop peu dangereuse pour trouver la faille et ramener (enfin) trois points dans sa besace. D'autant plus difficile quand le secteur défensif n'est pas plus inspiré et commet bien trop de fautes. D'ailleurs, c'est de l'une d'elle qu'est venu le but lensois à la 83e. Un énième coup-franc de Cyprien qui se fracasse sur la barre de Werner, d'abord. Puis un ballon en cloche qui s'en suit et sur lequel Nanizayamo devance la sortie du portier sochalien, ensuite. Avant que Faussurier tente de sauver sur sa ligne d'un geste acrobatique sous le regard incrédule d'Onguéné, enfin.

Changer, mais pour quoi faire ?

Comme beaucoup, je clamais ouvertement qu'il fallait changer d’entraîneur pour créer le fameux déclic. Mea-culpa. Depuis trois matchs, Daf et Hély tentent des choses. La charnière centrale n'est plus la même et il y a une prise de risque offensivement. Mais que faire face à un groupe en cruel manque d'imagination et constamment en retard dans les duels ? A l'issue du match, Tardieu avoue : « Je ne suis pas trop pour le changement d’entraîneur. C'est nous qui sommes sur le terrain et c'est à nous de mettre les ingrédients ». Le problème, c'est que le milieu de terrain et ses partenaires ne semblent pas en mesure de se fournir ces ingrédients. Et visiblement, le duo Daf-Hély non plus.