Il ne fallait pas arriver en retard pour suivre la rencontre entre l'ESTAC et l'OGC Nice ce samedi soir. A domicile, les hommes de Jean-Marc Furlan ouvraient le score dès la troisième minute, par l'intermédiaire de Corentin Jean. Une joie de courte durée pour les troyens, puisque Hatem Ben Arfa égalisait dans la foulée, sur pénalty, suite à une faute provoquée par Alassane Pléa. L'ancien lyonnais qui plantait le deuxième but niçois à la 16e minute, avant d'offrir le troisième but à Maxime Le Marchand (42e), sur un centre tendu, peu avant la mi-temps. Une partie entachée par le carton rouge de Mavinga (32e), laissant les troyens à 10 pour le reste du match. 

Une seconde période plus compliquée pour les niçois. Malgré un avantage au score à la pause, et une supériorité numérique, Mouez Hassen se faisait surprendre à la 78e minute par Fabien Camus. Tout juste entré en jeu, le tunisien plaçait un missile des 30 mètres sous la barre transversale du jeune portier azuréen. Sur coup-franc, le gym se faisait surprendre dans les arrêts de jeu, avec un but de Xavier Thiago (93e), également entré en jeu en seconde période. 

Ben Arfa et Pléa se régalent

Pour son retour en France, Hatem Ben Arfa a fait sensation. Pour sa deuxième apparition, l'ancien joueur de Newcastle a mis le feu à la défense troyenne, enchaînant dribbles et gestes techniques avec classe et précision. Alassane Pléa a également contribué à l'excellente prestation des niçois en première période. Présent sur les quatre buts du gym depuis le début de saison, il s'affirme petit à petit comme un joueur essentiel de l'effectif de Claude Puel. 

Excellent coaching de Jean-Marc Furlan

Mené à la mi-temps, et à 10 contre 11, l'entraineur troyen a su redresser la barre pour permettre à son équipe d'arracher le point du match nul. L'entrée en jeu en seconde période des deux buteurs Fabien Camus et Xavier Thiago aura été fondamentale. Dominée au niveau de la possession, cette équipe de Troyes a su réagir lors du dernier quart d'heure, mettant le pied sur le ballon dans la moitié de terrain niçoise en fin de match.