Même si le Stade de Reims s'est fait, en cette année 2013, une spécialité d'abbatre les grosses écuries (Paris, Monaco, Marseille...), Lyon partait favori dans son huitième de finale contre le club de la Champagne. Au final, une domination sans partage puis une deuxième période très agitée, avec 5 buts en 32 minutes!

La première période était plus que jamais à l'avantage de l'OL. Touchant les montants à plusieurs reprises, les Gones abordaient sereinement la seconde période. Seulement, voyant la détermination nouvelle des Rémois, l'OL a été forcé de placer un sérieux coup d'accélérateur. Coup gagnant. Gomis, d'une tête plongeante consécutive à un solo de Lacazette côté droit (1-0 58') puis ce même Lacazette en reprenant un service de Gourcuff sur l'action suivantee (2-0 60'). Reims n'était pas sonné pour autant. Le Stade a jeté toutes ses forces dans la bataille et, profitant d'un marquage... approximatif de Koné, De Preville a servi Oiangue pour la réduction du score (2-1 65') Les démons du week-end dernier face à l'OM (2-2) remontaient dans toutes les têtes lyonnaises. Reims voulait coute que coute se battre, comme le prouve l'image montrant Lopes, le gardien lyonnais, se coucher sur la balle pour éviter de la rendre rapidement à l'adversaire...

Les minutes étaient longues dans les têtes des supporters mais, finalement, le trio infernal lyonnais à de nouveau frappé. Grâce à une couverture de balle parfaite de Lacazette, Gourcuff a armé une superbe frappe à 20 mètres qui s'est logée dans la lucarne rémoise (3-1 82'). Tout semblait fait. Tout? Non. C'était sans compter sur Samuel Umtiti, coupable d'une faute totalement inutile et violente sur Mandi. Penalty transformé par Ayité (3-2 87').

La fin de match était décousue, les deux équipes aurait pu inscrire un nouveau but mais le score resta bloqué sur 3-2, au grand bonheur de l'OL. C'est un résultat finalement logique au vu du match. Reims a pu compter sur la passivité de la défense rhodanienne pour marquer deux fois, en ne cadrant qu'un seul tir... L'OL n'est vraiment pas encore au point.

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Théophile Pedrola
Ancien rédacteur pour VAVEL | Du football livé, analysé, aimé.