Des débuts difficiles

Dès le début du match, les Basques ont pris le contrôle de la balle, ils tentent sans succès (Vela 6e) mais Lyon résiste plutôt bien, le bloc défensif est serein. Lacazette est parfois hors-jeu sur des services de Grenier. La Réal intensifie la pression par un poteau a la 12e, Lyon commence a manquer ses duels avant d'assister, impuissants, au but phénoménal d'Antoine Griezmann, le jeune français qui a clamé toute la semaine qu'il était amoureux de l'OL s'est fait un plaisir de donner une énorme coup de massue sur la tête des Lyonnais. Sa reprise de volée était si bien exécutée qu'Anthony Lopes n'a pu bouger (17e 0-1).

L'OL pousse pour égaliser

L'OL va alors pousser pour égaliser rapidement mais ils perdent la balle rapidement et permettent au même Griezmann de retenter sa chance (24e) sans succès cette fois. Gourcuff va un peu réveiller Gerland, qui était plein comme un œuf ce soir, par une belle reprise que Bravo détourne en corner (27e). Grenier frappe le corner suivant que la défense basque dégage comme elle peut (29e). Lacazette s'enfonce dans la surface et s'empale sur la défense, l'arbitre ne bronche pas, sous la bronca des supporters lyonnais. Le stade est bouillant, Miguel Lopes tente une frappe, non cadrée (36e). A la mi-temps, les Basques mènent 1-0 et Lyon va devoir encore pousser pour trouver la solution, rien n'est gagné, ou perdu, dans un camp comme de l'autre.

Une deuxième période ratée.

Au retour des vestiaires, on aurait dit un autre match.Seferovic lance un premier pétard (48e) avant de crucifier Gerland (50e 0-2) en tirant une frappe flottante dans la lucarne olympienne. Le match est assez rendu et une majorité des actions de terminent par des petites poussettes loin d'être fair-plays. Seferovic retenté une tête difficile (54e), montrant sa grande confiance ce soir pendant que Clement Grenier faisait étalage d'un déchet technique incroyable. Un peu perdu, Gonalons lance une frappe très lourde loin des buts (64e) il va ensuite trouver la barre transversale sur corner (65e) rendant de minces espoirs a Gerland. Lyon se battait sans y croire et se gênait même puisque sur un corner, Fofana reprenait un mauvaise position le tir alors que Bisevac était seul a un mètre plus loin... Lopes profita d'une erreur basque pour partie en contre mais buta sur Bravo (73e). Le minutes passent, les lyonnais sont toujours désespérants et Bisevac trouve alors le moyen de se faire expulser sur un deuxième jaune.. (75e). A ce moment la, les basques ont sautés de joie et se prenant dans les bras.. Signe de la bonne ambiance régnante sur le terrain, on ne se serait pas étonnés que le match dégénère. A la 78e, Lacazette, lancé dans la surface, se fait renverser par la défense. L'arbitre ne siffle toujours pas, sous les sifflets incessants. Les Basques sont toujours les plus dangereux dans leurs attaques placés. A la 85e, Grenier, le monsieur coup de pied arrêtés de l'OL obtient un coup-franc a 35m dans l'axe. On se souvient de Nice et Rennes qui avaient subis cette sentence la saison dernière. Ou de Montpellier qui avait encaissé un but de Grenier a la dernière seconde, mais il l'envoie au poteau de corner et non dans la cage. Complètement manqué. A l'image de son match. Ou de celui de l'OL.

L'Europa League en ligne de mire

C'est terminé et les supporters de la Real font du bruit, ils sont déjà en Ligue des Champions! Lyon, le sauveur de l'indice UEFA français se fait piéger par les deux tours de barrages grâce aux performances de certains clubs que je citerai : Lille, Montpellier et Auxerre. Notamment.