Qualifié pour l'Europe League depuis une quinzaine de jours maintenant, l'OGC Nice s'attendait à vivre une intersaison mouvementée. Entre le cas Hatem Ben Arfa, le retour en Coupe d'Europe ou encore le prêt de Valère Germain qui se termine, beaucoup de dossiers étaient à étudier. Malgré tout, le dossier prioritaire concernait le cas de l'entraîneur, Claude Puel. 

Deux fois au pied du podium

En poste depuis l'été 2012, l'ancien coach de l'OL et du LOSC semblait se diriger vers une prolongation de contrat. Finalement, le club niçois s'est fendu d'un communiqué dans la matinée pour annoncer le départ de leur entraîneur. En quatre ans, il a mené l'OGCN à la 4e place en 2013 et 2016, tout en permettant l'éclosion de nombreux jeunes joueurs symbolisés par Vincent Koziello. Très courtisé, notamment par Bordeaux ou encore Monaco, le natif de Castres ne devrait pas avoir trop de soucis à se faire pour son avenir.

Héros de Zürich et Mönchengladbach

Orphelin de Puel, l'OGC Nice s'est dirigé vers un entraîneur peu connu en France, mais disposant d'un passif très intéressant puisqu'il s'agit de Lucien Favre. Agé de 58 ans, ce technicien suisse a déjà effectué un court passage en France, mais en tant que joueur. C'était sous le mailot de Toulouse durant la saison 1983-1984. En tant que coach, il a grandi patiemment dans sa Suisse natale. Vainqueur de la Coupe de Suisse avec le Servette Genève (2001) puis le FC Zürich (2005), il permet ensuite aux Zurichois de mettre fin à une disette de 25 ans sans titre de champion en remportant le championnat deux années d'affilée (2006 et 2007). 

C'est en Allemagne qu'il a ensuite apporté sa science. Entre 2007 et 2009, il est sur le banc de l'Hertha Berlin qu'il mène à la 4e place en 2009. C'est ensuite avec le Borussia Mönchengladbach qu'il va franchir un nouveau cap. Arrivé le 14 février 2011, il reprend une équipe lanterne rouge de Bundesliga. Pas un problème pour lui. Le Borussia termine la saison à la 16e place avant de conserver sa place dans l'élite par le biais des Barrages. La saison suivante, il installe son 4-4-2 classique avec un certain Marco Reus, et porte le club à la 4e place du championnat. Depuis, le club est solidement installé en haut de tableau même si un début de saison catastrophique il y a quelques mois lui a coûté son poste.

Apôtre d'un jeu offensif dans lequel les phases de possession et de contres doivent alterner en fonction des évènements du match, il est reconnu pour être un tacticien hors pair. Après plusieurs mois d'inactivité, de nombreux clubs étaient sur sa piste cet été, mais c'est bien l'OGCN qui a remporté la mise. Avec un effectif jeune et prometteur en plus de la Coupe d'Europe à disputer, le Suisse s'est laissé séduire, et devrait faire de Nice une équipe toujours aussi excitante à regarder. Il sera présenté mercredi après-midi.

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Maxime Cazenave
Etudiant en Information et Communication à Bordeaux, Correspondant local pour Sud Ouest, et rédacteur pour le Daily Dunk, Hockey Archives et Vavel France. Une seule passion et religion : Cheick Diabaté