Match de la semaine : Boston Celtics - Cleveland Cavaliers

Deuxième affrontement de l'année entre les deux gros steacks de la conférence Est après le match en opening season dont on vous parlait dans la NBA Week 1. Si Isaiah thomas était attendu avec ses sneackers sur ce match, le petit lutin restera finalement en survet pour voir ses nouveaux "copains" évoluer dans son ancienne maison. Avec des Cavs en back-to-back après une victoire sur Portland la veille et des Celtics, au contraire, reposés depuis quelque jours, la mise en route fut compliquée pour les deux équipes. Si le moteur ronronnait des deux côtés, l'appréhension psychologique fut différente pour les deux franchises avec d'un côté des Celtics à l'humeur revancharde après la première manche perdue, et de l'autre des Cavaliers un peu hautain et sûrement avec le capot qui fume. D'habitude monstrueux lorsqu'il pénètre sur le parquet des C's , Lebron a cette fois-ci livré une prestation moyenne. Tellement dépendant des performances du King, la situation devenait vite compliqué pour les hommes de Tyronn Lue. En face, Brad Stevens a comme toujours pu compter sur son collectif : 6 joueurs à 10 points ou plus avec un leader off inhabituelle (Terry Rozier 20pts dont 4/6 à 3pts en seulement 20min) remplaçant un Kyrie Irving maladroit face à ces anciens coéquipiers (5/14 au shoot). Les Celtics ont rarement autant dominé les Cavs ces dernières années, ils avaient davantage l'habitude de subir la loi du Cyborg et ses sbires de façon assez sale. Les Cavs renonçant même à l'affrontement en laissant LBJ se reposer sur le banc durant l'intégralité du 4e quart-temps. Cette 2e rencontre fut finalement anecdotique. En revanche, le prochain duel entre les deux franchises risquent d'être mémorable sur plusieurs aspects : maillot de Paul Pierce retiré et accroché tout en haut du Garden, un Isaiah Thomas qui sera apte à jouer et un Lebron James qui ne foire jamais deux matchs consécutifs face au même opposant. On sera bien sûr devant notre League Pass pour vous compter tout cela dans la NBA Week.

Joueur de la semaine à l'Est : DeMar DeRozan

Si à l'Ouest, on retrouve souvent les mêmes têtes à la présidence, que neni à l'Est du pays. Cette semaine, la part belle est faite à DeMar DeRozan. Déjà très chaud en début de saison dernière avant de baisser relativement en régime, le joueur de Toronto alternait entre du bien et du moins bien avant cette week 12 tout simplement fantastique. 35,6 points de moyenne, 5 rebonds et 6 passes avec un joli pourcentage de 55% à 3 pts dont il ne nous avait pas habitué tout au long de sa carrière. Ce sont justement ces deux derniers aspects qui sont à explorer chez l'arrière. Si son shoot à mi-distance est un, si ce n'est le meilleur de la ligue, DeRozan a cette année développé un shoot derrière l'arc qui élargit encore davantage sa palette offensive déjà monstrueuse. Des drives parfaitement maîtrisés grâce à son handle fluide lui permettant de se balader aisément dans les raquettes adverses, une présence toujours aussi efficiente sur la ligne des LFs, ajoutez désormais à cela une menace depuis le parking et DeMar DeRozan devient complètement indéfendable. Deuxième point notable cette saison, le garçon à la peau "grasse" fait honneur à son n°10 en participant de plus en plus à l'organisation du jeu offensif de son équipe, décalant parfois un Kyle Lowry au poste 2. Toutes ces louanges sont illustrées à merveille par la mix-tape proposée par DeRozan dans la victoire des siens face aux Bucks. 52 points à 5/9 du parking avec 8 assists pour seulement 2 turnovers. Plus complet offensivement, de meilleurs choix en attaque avec moins de tirs forcés et plus de passes décisives, DeMar DeRozan serait un parfait candidat au titre de MVP sans les extra-terrestres qui constituent le peloton de tête et notamment un petit meneur "lambda" dont nous allons parler dans le prochain paragraphe.

Joueur de la semaine à l'Ouest : Stephen Curry

Si certains ont pu oublier Stephen Curry durant ses quelques semaines de convalescence, le nommé s'est chargé de rappeler à tout le monde qu'il est un joueur exceptionnel et accessoirement, le franchise player des Warriors. 38 pts en 26 minutes pour son retour sur les parquets, au Fedex Forum de Memphis, endroit où il se fit expulser lors de sa dernière visite pour un jet de protège-dents, on peut dire que l'homme au visage d'enfant a de la mémoire. Lors de cette week 12, c'est 35,3 pts de moyenne agrémentés de 6,7 rebonds et 5,3 passes, le tout à plus de 50% au shoot dont 45% à 3 points sans oublier un 24/27 sur la ligne des lancers. Une petite semaine dans le club des 50/40/90, ça fait toujours plaisir (il n'en est pas loin sur la saison : 49/41/92). Cette semaine, il a quoi encore une fois salit les Clippers (45 pts dont 8/16 de la buvette), inscrit le tir de la gagne face aux Mavericks et permis aux Warriors de disposer de son dauphin, Houston. Une semaine "lambda" quoi.

L'équipe au top : Toronto Raptors

On l'a dit plus haut et si Toronto marche bien en ce moment, c'est bien grâce au niveau actuel de son franchise player. Mais avec un bilan de 28-10, les Raptors n'ont pas attendu que DeRozan prenne feu pour engranger les victoires. Cependant, l'enthousiasme a du mal à émerger puisque on semble toujours effectuer le même constat avec les Canadiens. Un jeu pas très séduisant marqué par beaucoups d'isolations, pas de véritable big three sur lequel s'appuyer, un coach qui n'a pas l'air d'avoir changer grand-chose malgré ses 6 années sur le banc et le véritable test pour les dinos, la post-season. On peut quand même noter quelques changements qui laissent à penser que Toronto peut aspirer à mieux qu'à l'acoutumée au cours du mois d'avril. Tout d'abord, les Raptors semblent s'être améliorés en défense. Si ça ne se voit pas forcèment dans les stats (11e défense de la ligue alors que les autres années, Toronto figurait dans le top 10), c'est parce que les Raptors jouent plus de possession (plus de 100 possessions/match cette saison contre 97 la saison dernière). Toronto joue plus vite et défend plus dur, un cocktail explosif qui n'est pas sans rappeler les Warriors. On rajoute à cela un Serge Ibaka qui se rappele qu'il est un intérieur qui doit aller au contre et ne pas squatter la ligne à 3 pts, un rookie O.G Anunoby qui semble être un parfait complet pour son back-court ainsi qu'un banc dynamique grâce à la jeunesse canadienne emmené par VanFleet, Wright et Pöltl. Y a pas de quoi s'emballer car les Raptors, notamment ces deux leaders, nous ont souvent déçu en play-offs mais il y a des raisons de croire au moins au finale de conférence surtout que les Raptors sont actuellement 2e de la conférence Est.

L'équipe pas au top : New-York Knicks

Si les défaites de cette semaine sont relativement logiques (défaite contre SA, Washington et Miami en prolongations), ça fait plusieurs semaines que tout ne tourne pas rond dans la Big Apple. Tim Hardaway.Jr toujours sur le carreau, un Kristaps Porzingis fatigué alors qu'on est à peine à la mi-saison et c'est tout le ciel de Manhattan qui commence à s'assombrir après un chouette début de saison. Si on a eu droit à du "Mike Beasley Game" pour combler certains manques, on voit apparaître des défauts criants dans cette équipe new-yorkaise, défaut déjà identifié avant même le début de l'exercice 2017-2018. Un poste de meneur faible même si Jarrett jack fait le job et que notre Franck Ntikilina apprend tout doucement les rudiments de la ligue. On devrait d'ailleurs le voir titularisé dans très peu de temps. Surtout, quand Kristaps Porzingis n'est pas en réussite et que Tim Hardaway JR applaudit les copains plutôt que de rentrer des filoches, Jeff Hornacek n'a personne à qui donner la responsabilité d'une rencontre. Mike Beasley est bien gentil mais quand vous lui filez le ballon, vous êtes sûr de ne plus le revoir. Derrière KP et Tim, Enes Kanter fait figure de lieutenant sur le terrain et de leader vocal pour arranguer ses troupes. Auteur d'une belle saison (13,4 pts et 10,1 rebonds en 25min), le Turc se plaît dans la ville qui ne dort jamais et il est d'or et déjà devenu le chouchou du Madison, avec notre "French Prince" national of course. La période des fêtes est dure pour ce New-York post-Melo mais il va falloir s'accrocher car la deuxième partie de saison s'annonce encore plus compliqué avec des Knicks qui seront très souvent on the road.

Un être vous manque et tout est depeuplé (Source Image : sircharlesincharge.com)
Un être vous manque et tout est depeuplé (Source Image : sircharlesincharge.com)

Evènement de la semaine : le retour d'Isaiah Thomas

Presque 6 mois qu'on avait pas vu le meneur sur un parquet depuis le Game 2 des Finales de Conférence face à Cleveland. Et venu ensuite un trade au cours de l'été qui envoya justement Isaiah chez les Cavaliers, tandis que Kyrie Irving faisait le chemin inverse. Sur le banc pour ce match face aux Blazers, Isaiah eut naturellement droit à son ovation lors de son entrée en jeu à la place de JR Smith. Le petit lutin n'a pas perdu la main pusiqu'il scora 17 points en 19 minutes à 50% au shoot. Absent le lendemain pour son retour au T.D Garden, la titularisation d'IT ne tarda pas puisqu'il commença la rencontre face au Magic d'Orlando dans le 5 majeur. On est impatient de voir les ravages possibles de l'association entre le King et le King in the Fourth.

Suggestion Week 13 : Toronto Raptors - Golden State Warriors

Une affiche qui comporte les deux meilleurs joueurs de la semaine précédente dans leurs conférences respectives. Il vous faut plus d'arguments pour regarder ce match ? Préparer la cafétière pour la nuit de samedi à dimanche, 1h30 du matin.

Voilà c'est tout pour nous ! A la semaine prochaine les amis pour une nouvelle Week NBA.

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