Il ne pouvait pas en être autrement. Comme l’avait fait Kevin Garnett avec les Wolves en revenant pour une dernière pige histoire de terminer son immense carrière sur les parquets qui l’ont vu éclore et matraquer la NBA, l’histoire de Paul Pierce devait se terminer à Boston. Quoi de plus normal pour un mec qui a acquis le surnom flatteur de « The Truth » (la vérité), et a surtout été le fer de lance des Celtics pendant quinze années, que ce soit pendant le creux des années 2000, ou la folie du « big three » (avec Ray Allen et Kevin Garnett) à la fin de cette même décennie. Champion NBA en 2008 avec la franchise du Massachussets, il est également devenu le 2e meilleur marqueur de la franchise la plus titrée de la ligue (derrière John Havlicek) et a surtout été le symbole de l’équipe pendant quinze longues années.

Le symbole des Celtics du XXIe siècle

Rien d'anormal donc qu’après une fin de carrière discrète avec les Nets, les Wizards et les Clippers, le décuple All-Star revienne sur les terres de ses exploits. Les terres qui lui ont permis de frapper plusieurs générations de fans grâce à sa gueule marquée par son passé d’ex-taulard, son agressivité sur le parquet, et aussi et surtout ses qualités sans limite de basketteur. Sa dernière saison avec les Clippers ne restera pas dans les annales, mais lui aura permis de faciliter sa sortie en beauté.

Il avait en effet été coupé par la franchise de Los Angeles en mai dernier. Une franchise « managée » par Doc Rivers, sur le banc des C’s champion avec un Pierce MVP des finales en 2008. Cela a donc facilité sa rupture de contrat avant qu'il ne soit accueilli à bras ouverts par Danny Ainge et le management de la franchise pour boucler la boucle. Ainsi, le numéro 34 peut retirer ses sneakers l’esprit léger après avoir été un acteur incontournable de la grande ligue pendant 19 longues années. Désormais, il devrait pouvoir se trouver une petite place sympathique dans l‘organigramme des Celtics pour engager sa reconversion, et attendre patiemment de voir son numéro 34 trôné fièrement dans les cieux du TD Garden aux côtés de Bill Russell, Larry Bird et tant d’autres grands noms de la maison verte qui ont laissé une empreinte indélébile dans l’histoire du basket.