Comme un pressentiment

Je ne sais pas pour vous, mais du côté de Vavel, il y avait un truc qui sentait pas bon après ce Game 3. 36 points d’écart pour les Spurs au Game 2. Une totale domination. Un Heat balbutiant avec peine une parodie de basket-ball. James avait assumé son statut et reconnaissait ses responsabilités dans la 3ème plus grosse défaite de l’histoire en Finals. Les critiques allaient bon train avec un trio floridien qui tournait en cumulé à 43 pts de moyenne depuis le début des phases finales. Ca jasait encore plus quand on voyait les rôles players, que sont Dannt Green et Gary Neal, ridiculisaient des All Stars confirmés. Mais, il y a bien un mais, Miami ne pouvait pas rester sur cette note. Sa survie dépendait d’une victoire cette nuit et Spoelstra & co. l’ont fait. Difficile d’être plus dominateur quand on apprécie le festival offensif de James, Wade et Bosh qui culminent, en cumulé, à 85 pts sur 109 de leur équipe. On peut même souligner la prestation de Ray Allen, qui signe 14 pts en sortie de banc. A seulement 4 joueurs, le Heat score 99 pts.. Oui, oui, mesdames et messieurs, cela fait plus de 91% des points marqués de leur franchise. James ne pouvait pas rester à un si « faible » niveau toute la série, tout comme Leonard ne pouvait pas contenir TOUT (on le met en majuscule pour souligner l’incroyable travail qu’il a fait jusque-là) le temps un quadruple MVP, sous la barre des 20 pts.

Une adresse retrouvée pour le Quatuor floridien

Comme on l’évoquait plus haut, le Heat peut remercier l’apport offensif de LeBron James, Dwayne Wade, Chris Bosh et Ray Allen. 99 pts sur 109, ça fait quand même beaucoup. Miami a, ainsi, su profiter de son adresse du soir. Avec 53% de réussite, la franchise floridienne était à la limite de l’insolence au regard de sa réussite. Mais cette adresse est la causalité de l’implication défensive du Heat. Avec plus de hargne et d’envie, les joueurs de Spoelstra ont réussi à faire perdre à San Antonio 18 ballons, soit 9 plus qu’eux. Miami a ainsi pu inscrire 14 pts sur contre-attaque contre 6 pour les Spurs. Au final, les contre-attaques ont prodigué plus de rythme à l’effectif floridien qui a parfaitement su maintenir l’écart qu’ils avaient obtenu en première mi-temps. Avec un James irrésistible, un Bosh rebondeur et un Wade scoreur, difficile pour les texans de répondre avec un Tony Parker qui souffrait d’une élongation suite au match 3. Le Heat a montré son vrai visage et, peut-être, était-ce ce qu’il fallait pour relancer cette série, que beaucoup avaient acquis à la cause des Spurs.

Le quasi-sans faute de San Antonio

Au regard de leur implication, de leur rigueur, de leur travail, les Spurs n’ont que peu de choses à se reprocher. Driver par un Tony Parker diminué, bien qu’il refusera de l’avouer, San Antonio a réussi un match similaire au précédent. La seule variante qui a modifié l’équation est la bonne forme de leur adversaire. Bien que les texans soient reconnus pour être une défense de fer, l’attaque de feu a bien fait fondre cette dernière, comme nous l’avait appris nos cours de physique pour le bac (bonne chance aux bacheliers, au passage). Tout le monde a joué son rôle, à l’exception de Ginobili qui est passé à côté de son match. Même Duncan y est allé de sa vingtaine de points. Mais le Heat était juste trop fort. Avec cette victoire, le Heat a assuré d’obtenir encore au moins un match à domicile. Nous sommes maintenant surs que si les Spurs veulent être champions NBA, ils doivent maintenant battre Miami, au moins une fois, sur son parquet. La tâche s’annonce compliqué, mais pas impossible. Enfin, nous pouvons noter la première apparition de Nando de Colo dans ces playoffs avec 4 minutes, pour 1 rebond et 1 passe.

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About the author
Antonin Berland
Étudiant en droit des TIC (Techniques Information et Communication) réunissant deux passions : basketball et écriture.