Super Mario et la fleur de feu

Les gamers inconditionnels comprendront rapidement la référence à la saga Nintendo Super Marios Bros. Les fans de basket, quant à eux, reconnaîtront celle faite à Mario Chalmers, meneur de Miami. On va avouer qu’il avait été vite enterré quand on l’opposait au meneur français, Tony Parker. Le frenchy dans son costume de All-Star possédait un large avantage sur son adversaire direct. Toutefois, ce sacré Chalmers a réussi à avoir sa fleur du feu. Vous savez, cette fleur dans les jeux Mario où le héros a la capacité de lancer des boules de feu pour éliminer ses ennemis !? Dans le cas présent, les boules de feu sont remplacées par des gros tirs, qui n’éliminent pas les Spurs, certes, mais leur ont mis, quand même, un sacré coup dans l’aile. Après un premier match où le meneur n’a pas été très efficace, pour ne pas dire trasnparent, ses 19 pts à 50% de réussite aux tirs, ont permis au Heat de retrouver un peu de folie quand les suppléants attitrés de LeBron James se font porter pâles (Wade et Bosh sont à 22 pts en cumulés). Avec ses coups de chauds, le n°15 de Miami a apporté la flamme nécessaire au Heat pour l’empêcher de se consumer dès le second affrontement avec les Spurs. Un Mario devenu Super Mario, en somme.

Où sont les stars des Spurs ?

Dans le précédent article, on vantait les mérites du jeu collectif des Spurs, mais surtout celui de son trio de tête. Or, cette nuit, la triplette texane n’a pas été une foudre de guerre. Avec un Duncan à 9 pts ou un Gino a seulement 5 unités, Parker passerait presque pour un bon élève avec ses 13 pts. Toutefois, ce n’est que l’arbre qui cache la forêt. Ce qui inquiète réellement, c’est l’adresse du trio, voire des Spurs dans le périmètre. Les hommes de Popovich, à l’instar de Danny Green (6/6 aux tirs, dont 5/5 à 3pts), ont facilement trouvé la mire au-delà de la ligne à 7,25 m, comme en témoigne leur pourcentage de 50% dans l’exercice (10/20). Il fallait toutefois ça pour contrer l’adresse floridienne, enregistrée à 52,6% cette nuit. La différence majeure s’est trouvée dans la capacité de chaque équipe à conclure leur pénétration ou le jeu près du panier. Le Heat va ainsi flirter avec les 50% dans ce domaine (49,6%) quand les Spurs déjouent totalement avec un triste 41%. Tony Parker, Tim Duncan ainsi que Kahwi Leonard n’ont pas trouvé de solution (5/14 pour TP, 3/13 pour TD et 4/12 pour Kahwi) et les Spurs ont souffert pendant 48 minutes. Était-ce la fatigue du premier ou juste un soir sans ? On le saura lors du Game 3. En attendant, n’oublions pas que les Spurs ont quand même récupéré l’avantage du terrain et que les 3 prochains matchs prendront place chez eux. De quoi terminer la série dans le Texas.

LeBron, sans plus

On tatillonne, on avoue. Mais bien qu’il frôle une nouvelle fois le triple-double, LeBron n’est pas à son meilleur niveau. Il affiche de superbes stats (17 pts, 8 rbds, 7 pds), des stats que bon nombre d’entre nous rêveraient déjà de réussir à un niveau régional, ou même départemental, mais son jeu n’éblouit pas comme aux tours précédents. Face aux équipes de l’Est, James avait écrasé la concurrence, même si Paul George avait réussi à répondre par intermittence. LeBron est le MVP en titre et face à San Antonio, nous avons le fâcheux ressenti de voir l’homme des Finals de 2011. Vous savez, celui qui craqué dans les derniers instants et qui avaient donné beaucoup à écrire. Le même homme qui avait dit qu’il ne gagnerait pas 1, ni 2, ni 3 titres, insinuant que le chiffre sera bien plus impressionnant. C’est ce même joueur que nous avons détesté, voire haï après l’épisode de « The Decision ». C’est ce même joueur qui a perdu les Finals en 2011. On est dur avec lui car LeBron tient tête aux Spurs quand Wade et Bosh n’apportent pas le quart de ce qu’ils sont capables. Mais James a les moyens d’être plus, bien plus et pourquoi que cette série prenne réellement toute son ampleur, on a besoin de ça. Alors LeBron, s’il te plaît, envoie du lourd car tous les fans de basket attendent ça.

-> [ STATS COMPLETES ] <-< strong=""/>

VAVEL Logo
About the author
Antonin Berland
Étudiant en droit des TIC (Techniques Information et Communication) réunissant deux passions : basketball et écriture.